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Taux

La croissance allemande, déjà confrontée à des défis structurels ces dernières années (forte dépendance commerciale à une Chine en ralentissement, crise énergétique, manque d’investissement en infrastructure et dans la numérisation), est en outre menacée par la guerre commerciale avec les Etats-Unis, son premier partenaire commercial.
Dans le doute, le président de la Fed Jerome Powell et ses collègues ont fait le choix raisonnable de l’attentisme, alors que Donald Trump a exhorté l'institution à réduire les taux immédiatement pour accompagner la mise en œuvre des «tariffs» le 2 avril.
La BCE table sur une inflation de 2,3% pour cette année, contre 2,1% précédemment.
La courbe des taux annonce une récession
Le nouveau taux s'appliquera à partir du 4 mars 2025 et restera à ce niveau jusqu'à ce que le taux d'intérêt moyen tombe en dessous de 1,38% ou dépasse 1,62%, selon l'OFL.
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La volte-face du président entretient l’espoir d’un certain pragmatisme et d’une écoute attentive des doléances qui émanent de Wall Street.
La courbe des taux aux Etats-Unis s’est aplatie entre le lundi 3 et le mercredi 5 février. A l’annonce tarifaire, l’aplatissement s’est fait par une remontée des taux courts.
Pour que 2025 soit non seulement une année d’opportunités, mais aussi une année de décisions intelligentes, on peut recommander cinq résolutions de Nouvel An.
Les banques centrales en ligne de mire
La Chine est prête à stimuler sérieusement sa consommation
BNS, bitcoin, armée: les trois mots-clés de la semaine
Le renversement de taux annoncé se concrétise
La décision de Donald Trump de nommer Scott Bessent à la tête du Département du trésor a reçu un accueil favorable sur les marchés financiers.
Le discours de Jerome Powell consacré aux perspectives économiques a aussi retenu l’attention. Le banquier central a relevé que la solidité de l’économie permettait à la Fed de baisser les taux d’intérêt avec prudence et sans précipitation.
La BNS pourrait abaisser ses taux à 0,5% en décembre
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Les risques d’interférences avec la Réserve Fédérale constituent aussi une menace pour le marché obligataire. Le changement de cap entrepris par la banque centrale en septembre et la baisse de 0,25% du taux d’intérêt de «Fed funds» opérée jeudi passé sont toutefois de nature à aplanir les tensions entre Jerome Powell et Donald Trump.
Dans l’attente du résultat des élections, les investisseurs en obligations ont opté pour la prudence et se refusent à «acheter dans le creux».
Si les rendements à court terme ont légèrement fléchi la semaine passée, les rendements à long terme ont poursuivi leur rebond pour s’établir à proximité de 4,1% pour le T-Note à 10 ans et de 4,4% pour le «Long Bond».
Les marchés résistent aux tensions
D’autres réductions du taux directeur de la Banque nationale suisse sont attendues d’ici à mars 2025. Cet environnement de taux plus bas nécessite de repenser les allocations d’actifs. Les investisseurs oublient parfois que les investissements alternatifs peuvent faire partie de leur portefeuille.