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Daniel Kalt / James Mazeau

UBS Global Wealth Management - Chef économiste suisse / Chief Investment Office (CIO)
Daniel Kalt / James Mazeau
L'annonce de tarifs douaniers «réciproques» le 2 avril a déclenché une autre vague de volatilité extrême.
Les valeurs refuges telles que le dollar américain et les bons du Trésor n’ont pas fourni leur protection habituelle. L’indice du dollar est tombé à un plus bas de trois ans et les rendements des bons du Trésor américain ont évolué de manière inégale.
L'accessibilité reste un défi important. Même les ménages avec un revenu supérieur à la moyenne de 200.000 francs par an ne peuvent se permettre qu'environ la moitié de tous les biens actuellement répertoriés à l'échelle nationale.
Ces droits de douane auront un impact significatif sur les entreprises suisses exportant directement vers les Etats-Unis.
Dans le secteur de la santé, on décèle des opportunités dans l’industrie pharmaceutique, dans les technologies médicales et dans les services de santé, car les traitements avancés peuvent réduire l’incidence des maladies liées à l’âge.
Au début de l’année, le consensus était unanime sur le fait qu’il fallait investir aux Etats-Unis, car les réductions d’impôts et les dérégulations allaient être bénéfiques pour les marchés.
Dans le scénario de base, on prévoit une dernière baisse des taux en 2025 de 0,50 à 0,25%, probablement lors de la prochaine évaluation de la politique monétaire le 20 mars.
En Suisse, le rendement réel annualisé moyen des obligations de la Confédération était légèrement plus élevé à un peu plus de 2% grâce à une faible inflation, mais loin du niveau des actions.
Les résultats de Nvidia pour le quatrième trimestre ont dépassé les attentes consensuelles des analystes avec une augmentation du bénéfice par action de plus de 70% par rapport au même trimestre de l’année dernière.
Alors que la «Pax Americana» semble toucher à sa fin, l’administration Trump, avec la menace de tarifs réciproques, est susceptible de renverser le régime actuel de l’OMC.
Les secteurs des technologies, des biens de consommation cycliques et des matériaux montrent une croissance des bénéfices particulièrement vigoureuse.
Dans le cas d'un scénario tarifaire très agressif avec des tarifs universels, la BNS pourrait adopter une politique monétaire plus expansionniste, augmentant la probabilité d’une réduction de 25 points de base.
Les grandes entreprises technologiques vont probablement poursuivre leurs investissements dans l’IA.
La tactique de négociation bien connue de Donald Trump, «escalader pour désescalader», pourrait signifier que certaines de ses propositions sont plus à comprendre comme des outils de négociation plutôt que des intentions fermes.
La solution la plus efficace consiste certainement à optimiser la diversification de son portefeuille à travers les classes d’actifs, les régions et les secteurs.
On prévoit que l’or continue de progresser en 2025. La baisse des taux d’intérêt, les risques géopolitiques et les inquiétudes concernant la dette publique américaine devraient contribuer à des achats robustes de la part des banques centrales ainsi que des investisseurs privés et institutionnels.
Le marché final des équipements d’électrification des centres de données devrait enregistrer une croissance de 20 à 25% à court terme et de 10 à 15% à moyen terme.
Pour que 2025 soit non seulement une année d’opportunités, mais aussi une année de décisions intelligentes, on peut recommander cinq résolutions de Nouvel An.
D'ici à 2030, les investissements dans les infrastructures énergétiques devraient s’élever à 3000 milliards de dollars par an pour répondre à la demande mondiale.
En se diversifiant dans des investissements en private equity, les investisseurs suisses peuvent accéder à un éventail beaucoup plus large d'industries et d'innovations qui ne sont pas suffisamment représentées dans les indices locaux.