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Loi CO2

Le secteur du bâtiment a manqué de justesse son objectif d'une diminution de 40% des gaz à effet de serre, en atteignant les 39%.
La réduction des émissions de CO2 est l'objectif de la nouvelle loi.
Avec les prix à la pompe qui explosent, l'achat d'un véhicule électrique devient rentable pour le consommateur.
Nombreuses d'entreprises «agissent déjà, comme en témoigne la baisse de 30% des émissions de l’industrie. Mais il faudra une mobilisation plus large pour aller plus loin.»
Le vieillissement de la population constitue un défi aux conséquences multiples, mais peu débattues.
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«La population ne doit pas avoir l'impression d'être sanctionnée», a avancé la ministre de l'Environnement Simonetta Sommaruga.
La loi en vigueur exigeait une diminution de 20% par rapport à 1990 d'ici 2020, et une réduction annuelle supplémentaire de 1,5% en 2021. Le projet propose de continuer ainsi.
Le National a décidé mercredi de prolonger plusieurs mesures jusqu'à fin 2024.
Le projet prévoit que certaines entreprises suisses puissent continuer d'être exemptées de la taxe sur le CO2.
Le principal problème vient du fait que les nouvelles énergies ne sont pas «pilotables, c’est-à-dire pas disponibles à volonté, en permanence: elles sont à la fois variables et intermittentes».
La branche appelle aussi à étendre la taxe CO2 aux carburants, afin de les traiter de la même manière que les combustibles.
"Une politique climatique réussie doit être fondée sur les principes d’efficacité, de rentabilité, de subsidiarité et de flexibilité", selon Fabio Regazzi, président de l'usam.
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«En termes d’incitation, nous sommes actuellement très loin de ce qu’il faudrait faire, extrêmement loin», affirme Bertrand Piccard.
Les entrepreneurs qui s'investissent pour une économie plus durable, notamment dans le domaine des énergies, ont vu le rejet de la loi CO2 comme une mauvaise surprise. Ils prônent tous des politiques plus volontaristes, face aux objectifs de la COP21.
Le conseiller national saint-gallois UDC Mike Egger estime que la Suisse a déjà fait beaucoup pour la protection du climat.
Dans le prochain texte discuté au Parlement, Cristina Gaggini demande que soient incluses les réserves émises par la population.