"Ce non est celui des citoyens qui ont des soucis financiers, habitent loin des villes et ont besoin de leur voiture pour se déplacer", a estimé le conseiller national UDC Pierre-André Page (FR), dont le parti militait pour le non. Pour lui, ce qui est déjà prévu suffira pour que la Suisse respecte ses engagements internationaux.
L'UDC était le seul parti représenté au Parlement fédéral à s'opposer à la loi sur le CO2. Pour le conseiller national saint-gallois Mike Egger, qui s'exprimait à la télévision SRF, ce projet était "une imposture" qui ne constituait rien de plus qu'une redistribution.
Les arguments selon lesquels un "oui" entraînerait une hausse des prix pour les automobilistes, le chauffage et les vacances ont manifestement été décisifs, a-t-il déclaré.
Une loi comportant autant d'articles est tout sauf libérale et entraverait l'économie, a aussi estimé M. Egger. En outre, le poids au niveau mondial de la Suisse, "qui a déjà fait beaucoup pour la protection du climat", serait faible. (AWP/ATS)