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BCE

La Banque nationale suisse en a-t-elle terminé avec la hausse de ses taux directeurs?
Le message austère transmis par Jerome Powell et les projections de la Fed n’ont pas eu un fort impact sur la structure des taux d’intérêt en dollars.
La BCE relève ses taux de 0,5 point de pourcentage
Le rythme du cycle de hausse est le plus rapide depuis la création de la BCE en 1999.
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Ce mardi, le regard des investisseurs était rivé sur des chiffres d’inflation susceptibles de faire quelques vagues à Wall Street et d’influer sur la posture, plus ou moins hostile, de Jerome Powell et de ses collègues.
Les investisseurs s'attendent à une hausse des taux directeurs de la Fed moins élevée que lors de ses réunions précédentes, grâce à la décrue de l'inflation aux Etats-Unis.
La BCE veut aussi contrôler de près la gestion du risque crédit, alors que le nombre d'impayés devrait augmenter sur fond de crise de l'énergie et de ralentissement économique.
Pour se décider, les vingt-cinq membres du Conseil des gouverneurs disposeront de nouvelles prévisions économiques élargies à 2025.
A la lecture attentive du discours, on constate que le président de la Fed, Jerome Powell, a choisi une voie intermédiaire que les investisseurs ont choisi de (sur)interpréter comme un signal réjouissant.
L’inversion prononcée de la courbe des rendements traduit un risque élevé de récession aux Etats-Unis et la perspective d’un revirement rapide de la Fed, en contradiction avec les projections dévoilées en septembre et les signaux adressés au cours des dernières semaines.
La BCE veut réduire l'inflation en zone euro, qui a dépassé la barre des 10% sur un an en octobre.
L'inflation dans la zone euro a dépassé 10% en octobre, soit près de cinq fois l'objectif de 2% de la BCE.
Pour le chef énonomiste de la Banque centrale européenne, le contexte ne permet cependant plus d'envisager une très importante hausse, comme 75 points de base, soit 0,75%, à l'instar des annonces «jumbo» de septembre et d'octobre.
«Ce n'est pas excessivement intrusif et honnêtement, je pense aussi qu'il pourrait y avoir une valeur ajoutée pour les banques», a souligné le président du superviseur bancaire de la BCE Andrea Enria.
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«Accélérer la transition verte n'a jamais été aussi important» a exhorté Christine Lagarde, dans un message diffusé pour l'ouverture de la COP27.
La BCE veut à tout prix combattre l'inflation attisée par les effets de l'invasion armée de la Russie en Ukraine et empêcher que l'inflation s'enracine dans l'économie.
Face à la lenteur des progrès effectués, la BCE a désormais fixé des délais spécifiques à chaque établissement pour répondre à son injonction.
Le communiqué officiel et les déclarations de la présidente de la BCE Christine Lagarde laissent entrevoir un ralentissement du cycle de resserrement monétaire après les ajustements rapides effectués au cours des trois derniers mois.
Comme d'autres banques centrales, la BCE riposte par des mesures visant à freiner la demande en rendant le crédit plus coûteux pour les ménages et les entreprises.