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BCE

La BCE, droite dans ses bottes, garde son cap expansif
Jens Weidmann remettra fin décembre son mandat de président de la Bundesbank allemande.
Les principales banques de la zone euro devront notamment indiquer «à quel point elles dépendent de revenus» provenant d'industries aux fortes émissions de CO2.
Christine Lagarde a estimé qu'il y avait encore besoin d'une politique monétaire accommodante pour sortir de la pandémie en toute sécurité et "ramener durablement l'inflation à 2%".
L'exercice mené sur 2,3 millions d'entreprises et 1600 banques de la zone euro révèle également qu'en cas d'inaction politique, les portefeuilles de crédit avec une forte exposition au risque climatique ont 30% de chances supplémentaires de faire défaut en 2050 par rapport à 2020.
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Les banques centrales européenne, américaine, japonaise et britannique ont acheté des centaines de milliards de dollars de dettes d'Etats ou d'entreprises.
La BCE s'attend aussi à une inflation de 2,2% en 2021, contre 1,9% précédemment estimé.
La BCE prévoit désormais une inflation de 2,2% en 2021.
Parmi les 30 valeurs clés, uniquement Holcim et Temenos arrivaient à s'extraire de l'ambiance morose.
La BCE a lancé en mars 2020 un plan d'urgence (Pandemic Emergency Purchase Programme, PEPP) gonflé depuis à 1.850 milliards d'euros.
Le programme de rachats de dette de son programme d'urgence contre la pandémie, doit toujours porter sur 1.850 milliards d'euros à engager d'ici mars 2022.
Les taux directeurs restent en particulier à leur plus bas niveau.
La BCE s'engage au moment où d'autres grandes banques centrales, en Chine et aux Etats-Unis, travaillent aussi à l'émission de leur propre cryptomonnaie.
La BCE s'étant mise d'accord sur la «constitution», soit son nouveau cadre stratégique, elle veut désormais «se mettre d'accord sur la loi», c'est-à-dire la communication sur ses actions futures, et ce «en réponse aux circonstances» du moment, a expliqué Christine Lagarde.
De cette manière, la BCE s'autorise à user de mesures exceptionnelles, comme les rachats massifs de dette sur le marché.
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La BCE garde le rythme des soutiens pour accompagner la reprise
Philipp Rickenbacher
La BCE veut garantir des taux d'intérêt bas pour les ménages et entreprises afin de soutenir la relance de l'activité avec la sortie espérée de la pandémie.
Face à l'impact du Covid-19, la BCE a lancé en 2020 un plan d'urgence pandémie de 1.850 milliards d'euros destinée à acheter des dettes sur les marchés.
La BCE appelle à ce que «les politiques de soutien financier, particulièrement pour les entreprises» soient «plus ciblées».