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Caisses maladie

Une autre maladie hospitalière
Baptisé «Béluga», le projet de création d'une caisse d'assurance-maladie cantonale publique vise à proposer une prime maladie plus basse de 20% aux assurés, tout en garantissant l'accès aux soins.
Le texte visait à mettre en place une base légale permettant aux cantons de créer des caisses cantonales uniques.
Caisses maladie, Gonet, Payot: les trois mots-clés de la semaine
La table ronde a réuni des représentantes et représentants des cantons, des médecins (FMH), des hôpitaux (H+), des caisses-maladie (santésuisse et curafutura), de l'industrie pharmaceutique (scienceindustries), des organisations de patients, du monde académique ainsi que le surveillant des prix.
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«Je crois que ce sera ma dernière tâche sur ce thème avec une ultime initiative populaire. Cela me motive beaucoup», a déclaré Pierre-Yves Maillard.
Pierre Maudet, conseiller d'Etat à la tête du Département de la santé et des mobilités, appuie sur l’importance que son modèle de caisse publique cantonale soit adossé à un réseau de soins incluant des acteurs publics et privés.
Au total, les coûts de gestion de l'assurance de base se sont élevés à 1,72 milliard en 2023.
Le nombre d’assurés s’est érodé de 0,2% à 178.178 personnes.
«La Suva n’assure les conséquences d’un accident que jusqu’à l’âge de la retraite, alors que les caisses maladie assurent leurs clients jusqu’à leur décès», a déclaré vendredi le CEO du principal assureur accidents de Suisse, Felix Weber, à la conférence de bilan de l’entreprise à Lucerne.
Sanitas a accueilli plus de 40.000 nouveaux assurés début 2024.
Selon le directeur général du Groupe Mutuel, il faudrait plutôt limiter le catalogue de prestations, repenser la planification hospitalière et améliorer l’attrait pour le métier de généraliste.
Le syndicat SSP critique le transfert de responsabilité des cantons vers les caisses maladie.
Selon le politologue Michael Hermann, l’économie aurait sa part de responsabilité dans l'évolution des mentalités en Suisse, avec le versement de «bonus exorbitants» et les «milliards injectés par l’Etat» pour remettre à flot des entreprises comme UBS ou Credit Suisse.
La caisse unique, remède efficace à la hausse des primes maladie? 
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«Le monopole n'est jamais bon. C'est du populisme que de faire croire qu'une telle caisse [unique] ferait baisser les coûts de la santé», affirme Thomas Harnischberg, directeur général de KPT
«Sur la question d’une caisse unique, qu’elle soit nationale ou cantonale, c’est oui à 61% contre 21%. Sur la prime en fonction du revenu, adoptée par 58% des sondés, tandis que seuls 26% la refusent.»
Le directeur de Groupe Mutuel demande de réduire le nombre d'hôpitaux.
«En conjonction avec les problèmes de gestion, une analyse des surcapacités du système est indispensable.»
Start-up, caisse unique, Finma: les trois mots-clés de la semaine