La santé n’a pas de prix. Si l’on est en bonne santé, on ne coûte rien. Si l’on tombe malade, alors là cela commence à coûter. Devrait-on, triste idée, faire casquer les malades et offrir une rente aux bien portants? Comment intégrer la dette exponentielle des hôpitaux dans les menues dépenses des ménages? Quelle prophylaxie naturelle pour zapper le thermomètre et les pastilles. Les questions posées, on patiente pour les réponses. L’auto dépistage, l’auto anamnèse, l’auto prise en charge, l’auto médication, l’auto congé maladie, l’auto guérison, l’auto facturation, le tout auto.
L’angoisse de la blouse blanche, c’est à l’hôpital. Le bonheur des grasses matinées qui préviennent la grippe, la joie du thermomètre menteur, la chaleur du grog au citron, l’hôpital à la maison. Observer les circuits pathogènes, dépoussiérer les remèdes de nos grands-mères, et pour terminer, éviter à tout prix d’entrer comme sujet malade à l’hôpital des statistiques.