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La Bourse suisse en repli, dans le sillage de Wall Street

Le SMI était en baisse de 0,29% à 13.028,49 points, vers 09h10, le SLI cédait 0,28% à 2107,48 points et le SPI 0,29% à 17.238,86 points.

Sur les 30 valeurs constitutives du SLI, cinq gagnaient du terrain, 24 en perdaient, alors que Zurich Insurance faisait du surplace.
Sur les 30 valeurs constitutives du SLI, cinq gagnaient du terrain, 24 en perdaient, alors que Zurich Insurance faisait du surplace.
19 mars 2025, 9h50
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La Bourse suisse a entamé la séance de mercredi dans le dur, après le nouveau repli essuyé la veille par Wall Street. Prudents, les investisseurs, qui pourraient prendre leurs bénéfices après l’adoption mardi par les députés allemands d’un plan de défense historique, se concentreront sur l’issue de la réunion de deux jours de la Réserve fédérale américaine.

A New York, les principaux indices américains ont clôturé en baisse. Les investisseurs craignent «que la baisse des indices ait un impact (négatif) sur la croissance. C’est un peu l’histoire du serpent qui se mord la queue», observe dans son commentaire matinal John Plassard, de Mirabaud Banque. De plus en plus d’investisseurs craignent qu’une baisse des indices boursiers puisse se répercuter sur l’économie réelle en réduisant les dépenses de consommation par l’effet de richesse, en affaiblissant la confiance des entreprises et en resserrant les conditions financières, explique l’expert.

La baisse des valorisations oblige également les entreprises à réduire leurs coûts, notamment par des licenciements, tandis que les sorties de capitaux des Etats-Unis pourraient perturber les marchés mondiaux. Si les bénéfices des entreprises se détériorent davantage, le repli du marché boursier pourrait devenir un indicateur avancé d’un ralentissement économique plus large.

La nervosité était déjà de mise à la veille de la réunion de la Fed, alors que la séance du jour devrait se révéler volatile. Les investisseurs redoutent que Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), annonce un coup de rabot aux prévisions de croissance des Etats-Unis dans le contexte de la politique imprévisible de Donald Trump.

En lever de rideau, la Banque du Japon (BoJ), qui a entamé en 2024 une normalisation de sa politique monétaire, a laissé ses taux inchangés, conformément aux attentes et malgré une inflation persistante. La banque centrale nippone a pointé les incertitudes sur la conjoncture économique mondiale.

Du côté de la Bourse suisse, le SMI, après avoir entamé la séance en recul de 0,30%, évoluait de manière relativement latérale dans les tout premiers échanges, notant vers 09h10 à 13.028,49 points, soit une baisse de 0,29%. Le SLI cédait quant à lui 0,28% à 2107,48 points et l’indicateur élargi SPI 0,29% à 17.238,86 points.

Sur les 30 valeurs constitutives du Swiss Leader Index, elles n’étaient que cinq à gagner du terrain, 24 en perdant, alors que Zurich Insurance faisait du surplace. Parmi les trois plus grosses capitalisations de la cote helvétique, le bon Roche (-1%) pesait de tout son poids, un plongeon que les nominatives Nestlé (-0,1%) et Novartis (-0,4%) ne parvenaient pas à compenser.

Toujours côté perdants, UBS (-1,2%) héritait de la lanterne rouge. Straumann (-1,2% aussi) était également à la peine, tout comme SIG Group (-0,8%) et l’horloger biennois Swatch Group (-0,8%) qui tient ce jour sa conférence de presse de bilan.

En haut de tableau, le spécialiste schwytzois des transports et de la logistique Kuehne+Nagel (+0,6%) tentait une échappée, suivi de près par le sous-traitant pharmaceutique bâlois Lonza (+0,4%) et l’assureur vie zurichois Swiss Life (+0,1%).

Sur le marché élargi, Stadler Rail (-2,8%) buvait la tasse, les résultats annuels du fabricant thurgovien de matériel ferroviaire ayant confirmé le lourd impact sur ses résultats des intempéries qui se sont abattues l’an dernier sur plusieurs sites de production propres ou de sous-traitants. La rentabilité a pris le chemin de la cave et les actionnaires sont appelés à se contenter d’un dividende nettement réduit en comparaison annuelle.

Le pharmacien en ligne DocMorris (-4%) chutait encore plus lourdement, alors que Berenberg a abaissé son objectif de cours à 17 francs, contre 24 francs précédemment, tout en continuant de recommander aux investisseurs de conserver le titre.

Investis bondissait en revanche de 1,3%. La société immobilière a affiché un bénéfice net de 246,5 millions de francs en 2024, après une perte de 5,4 millions un an plus tôt. Les actionnaires se verront proposer un dividende haussé de 10 centimes à 2,60 francs par action au titre de l’exercice écoulé. (AWP)