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La Bourse suisse conforte ses gains à l’approche de la mi-journée

Le SMI notait peu avant midi à 12.452,07 points, en hausse de 0,28%. Le SLI prenait quant à lui 0,30% à 2018,01 points et l’indice élargi SPI 0,28% à 16’515,38 points.

La Bourse suisse conforte ses gains à l’approche de la mi-journée
30 août 2024, 12h25
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Après un démarrage empreint de retenue, la Bourse suisse lâchait les chevaux vendredi à l’approche de la mi-journée, atteignant même un plus haut de l’année. Alors que l’inflation en zone euro s’est inscrite en août à un plus bas de trois ans, rassurant les investisseurs, ces derniers attendront encore les données du renchérissement aux Etats-Unis.

L’inflation en zone euro a nettement ralenti en août, retombant à 2,2% sur un an, son niveau le plus bas depuis juillet 2021, grâce à une baisse des tarifs de l’énergie. Le renchérissement se rapproche ainsi de l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne (BCE) et pourrait conforter la poursuite en septembre du mouvement de baisse des taux d’intérêt.

En France, les prix à la consommation ont progressé en août de 1,9% sur un an, mais l’indice, en repli de 0,4 point de pourcentage sur un mois, est passé sous la barre symbolique des 2% pour la première fois depuis août 2021. L’inflation en Italie a elle aussi ralenti en août, passant à 1,1% sur un an après 1,3% en juillet.

Toujours outre-Jura, le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,2% au deuxième trimestre, selon des résultats détaillés. L’indicateur a été révisé en baisse de 0,1 point par rapport à la première estimation.

En Suisse, les perspectives se sont quelque peu améliorées pour l’économie. En août, le baromètre du Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a progressé de 1,0 point pour s’inscrire à 101,6.

Les investisseurs se pencheront encore sur des données concernant le renchérissement outre-Atlantique avec l’indice PCE pour juillet, un indicateur clef dans les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Traduisant les hésitations des investisseurs, le SMI a démarré la séance sur une imperceptible progression de 0,03%, avant de prendre de l’allant dans les tous premiers échanges pour atteindre un peu avant 10h40 un plus haut de l’année à 12.457,90 points, le précédent ayant été touché le 15 juillet à 12.434,03 points. Vers 11h00, l’indice phare notait à 12.452,07 points, en hausse de 0,28%.

Le SLI prenait quant à lui 0,30% à 2018,01 points et l’indice élargi SPI 0,28% à 16.515,38 points. Sur les 30 valeurs constitutives du Swiss Leader Index, elles n’étaient plus que cinq à perdre du terrain, 24 en gagnant, alors que Swiss Re faisait du surplace.

Les trois plus grosses capitalisations du marché helvétique soutenaient plus ou moins mollement les indices, la nominative Nestlé et le bon Roche grappillant tout juste 0,04%, alors que Novartis gagnait 0,7%.

En haut de tableau, SIG Group (+2,7%) prenait les devants, laissant loin derrière le géant genevois du luxe Richemont (+1,2%) et le bon de participation Lindt (+1,1%). L’horloger biennois Swatch Group (+1,1%) imitait son concurrent genevois.

Geberit (+1,0%) faisait aussi bonne figure, tout comme la défensive Swisscom (+0,7%), Novartis et Alcon (+0,6%). Le groupe st-gallois entamera lundi son nouveau programme de rachat d’actions au cours duquel le spécialiste des techniques sanitaires entend acquérir sur une période d’une durée maximale de deux ans ses propres actions nominatives pour 300 millions de francs au maximum.

En queue de classement, le fabricant de soupapes à vide VAT Group (-0,9%), dans le sillage de la chute la veille de l’action Nvidia, reprenait la lanterne rouge à une autre valeur de la tech, Logitech (-0,6%). Alors que le spécialiste valdo-californien tiendra mercredi son assemblée générale, Ethos et Actares ont apporté leur soutien au cofondateur et actionnaire de Logitech, Daniel Borel, lequel souhaite que la présidente Wendy Becker soit évincée de son poste.

Sur le marché élargi, EMS-Chemie (-0,2%) a publié sa performance semestrielle définitive, avec un bénéfice net de 252 millions de francs, en progression de 2,1% sur un an, pour le chimiste de spécialités grison.

La société pharmaceutique genevoise Relief Therapeutics (+11,1%), pilotée par son conseil d’administration et un comité exécutif restreint, a réduit de près de moitié ses dépenses administratives et générales sur les six premiers mois de l’année. Les réserves de liquidités combinées aux recettes budgétées doivent assurer le financement de l’activité au moins jusqu’en 2026. (AWP)