La Bourse suisse affleurait à la surface mercredi en fin de matinée, en l’absence d’événements majeurs. Les yeux se tournent déjà vers le procès-verbal de la dernière réunion de politique monétaire tenue par la Réserve fédérale (Fed).
«Les actions européennes ont suivi la tendance asiatique, glissant vers le bas, alors que les données chinoises ont diminué l’appétit pour le risque», observe Pierre Veyret, d’Activtrades.
L’activité dans les services dans l’Empire du Milieu s’est en effet maintenue sur la voie de la croissance en juin, mais à un rythme de sénateur.
La production industrielle a repris quelques couleurs en mai, tant en France qu’en Espagne. Le secteur privé hexagonal s’est par contre sensiblement contracté sur le même mois.
La publication des Minutes de la Fed est agendée pour 20h00 sonnantes en Suisse et surviendra ainsi après la clôture des places européennes.
«Il s’y trouvera assurément quelques formulations volontaristes qui vont faire les gros titres, puisque les officiels de la Fed ont suspendu le relèvement des taux en juin, tout en laissant entrevoir deux nouvelles hausses avant une véritable pause prolongée», note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
Dans l’intervalle, les intervenants devront se contenter des indicateurs des responsables d’achat (PMI) en zone euro au mois de juin. «Nous anticipons une confirmation du chiffre préliminaire de 50,3 points, tout juste supérieure aux 50 points qui constituent la ligne de démarcation entre croissance et contraction», indiquent dans une note matinale les experts de Credit Suisse.
Les front des nouvelles d’entreprises en Suisse restait désespérément vide, dans l’attente du lancement de la saison des résultats à mi-parcours.
A 10h50 le Swiss Market Index (SMI) cédait 0,12% à 11.202,80 points, le Swiss Leader Index (SLI) 0,30% à 1754,42 points et le Swiss Performance Index (SPI) 0,21% à 14.761,27 points.
Seules quatre des trente valeurs vedettes se maintenaient à flot, emmenées par le bon Roche (+0,5%). L’autre poids lourd pharmaceutique Novartis (stable) n’était que d’une aide toute relative contre la déprime ambiante, tandis que le paquebot alimentaire Nestlé (-0,2%) subissait une petite avarie.
La lanterne rouge revenait à l’inénarrable AMS-Osram (-9,9%). Le géant austro-allemand des semi-conducteurs pourrait faire les frais du différend croissant entre la Chine et l’Occident autour des puces. Temenos (-1,9%) et Geberit (-1,8%) marquaient aussi le pas, sans indication particulière dans les deux cas. (AWP)
