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Inégalités

«Imaginons un instant que Jeff Bezos, Elon Musk et Bernard Arnault (photo) s’établissent en Suisse (pure hypothèse!). Mécaniquement, les inégalités de fortune exploseraient puisque ces trois hommes d’affaires sont les plus riches du monde!»
«The World Food Programme estimates 333 million people are facing acute levels of food insecurity, an increase of almost 200 million people since before the pandemic.»
«Le Programme alimentaire mondial estime que 333 millions de personnes sont confrontées à des niveaux élevés d'insécurité alimentaire, soit 200 millions de personnes de plus par rapport à la période précédant la pandémie.»
Dans certains pays la situation est d'autant plus critique, avec un taux d'extrême pauvreté en moyenne huit fois supérieur à la moyenne mondiale. Près de 25% de la population y vit avec moins de 2,15 dollars par jour.
Le précédent rapport d'Oxfam présentait déjà des faiblesses: souhaitant montrer une relation exponentielle entre niveau de richesse et empreinte carbone, l’ONG intégrait à son calcul le patrimoine financier détenu par les ultra-riches – les émissions d’un sac Vuitton étaient ainsi attribuées à Bernard Arnault, au prorata de ses parts dans l’entreprise.
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«La Suisse fait exception au schéma anglo-saxon, avec une part des salaires en hausse régulière depuis 2010.»
«Il faudra s’habituer à vivre au rythme de la K-Pop et de l’opéra de Pékin plutôt que sur celui de Hollywood et de Bayreuth.»
A l'image des grèves féministes qui se tiennent mercredi dans les grandes villes de Suisse, la manifestation bâloise.
Selon l'Office fédéral de la statistique, les femmes ont toujours 43% de revenus de moins que les hommes, souligne l'USS.
«99,3% des entreprises (soit 458 sur 461), qui ont utilisé l’outil d’analyse officiel Logip, indiquent respecter le seuil de tolérance de 5% fixé par la Confédération», souligne l'Union patronale.
«Le Conseil national a adopté, le 4 mai, une motion exigeant des sanctions à l'égard des employeurs, au motif que »depuis des années toutes les tentatives de concrétisation [du principe constitutionnel à travail égal un salaire égal] se soldent par un échec.«
«Le logiciel utilisé par l’Office fédéral de la statistique (OFS, siège à Neuchâtel en photo) laisse de côté les interruptions d’activité professionnelle et l’expérience professionnelle effective, qui ont pourtant une influence considérable sur le niveau des salaires.»
Les femmes sont beaucoup moins nombreuses à endosser des fonctions de cadre.
«On est très loin des 20% de différence «pour un travail égal», que certains, par méconnaissance ou mauvaise foi, continuent à mettre en avant afin de justifier l'intervention du législateur.»
L’analyse [les salaires de quelque 30.000 collaborateurs de 44 instituts bancaires ont été passés au crible] montre que la différence salariale inexplicable entre les hommes et les femmes s’établit à 4,2%, se situant ainsi dans les limites de tolérance légale.
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«La loi fédérale sur l’égalité (LEg) impose aux entreprises de plus de 100 collaborateurs d’avoir effectué une analyse de l’égalité des salaires. [...] Pour quel résultat? L’écrasante majorité des grandes entreprises ont un système de rémunération équitable pour les femmes.»
L'Organisation des Nations unies, à Genève.
La possibilité de travailler à domicile est considérée comme positive par 83% des personnes interrogées.
"Je crois qu'on assiste à un sursaut féministe dans les plus jeunes générations. Cette lutte s'est démocratisée, et c'est pour le mieux. Les réseaux sociaux ont permis une vraie libération de la parole", affirme Anne Fritz.
Le principal moteur de l'amélioration du score de la Suisse est l'augmentation significative de la proportion de femmes parlementaires: de 32,5% à 42%.