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Inégalités: ce que le rapport d’Oxfam oublie

COMMENTAIRE. En basant tout son narratif sur la concentration de la fortune dans le monde, l’ONG passe notamment sous silence le fait que les écarts de revenus diminuent depuis le début du siècle.

Le précédent rapport d'Oxfam présentait déjà des faiblesses: souhaitant montrer une relation exponentielle entre niveau de richesse et empreinte carbone, l’ONG intégrait à son calcul le patrimoine financier détenu par les ultra-riches – les émissions d’un sac Vuitton étaient ainsi attribuées à Bernard Arnault, au prorata de ses parts dans l’entreprise.
KEYSTONE
Le précédent rapport d'Oxfam présentait déjà des faiblesses: souhaitant montrer une relation exponentielle entre niveau de richesse et empreinte carbone, l’ONG intégrait à son calcul le patrimoine financier détenu par les ultra-riches – les émissions d’un sac Vuitton étaient ainsi attribuées à Bernard Arnault, au prorata de ses parts dans l’entreprise.
15 janvier 2024, 17h01
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Ce n’est pas la marche de l’économie elle-même, mais certains choix politiques qui ont mené à une forte hausse de la fortune des milliardaires depuis 2020 et un appauvrissement de près de 5 milliards de personnes dans le monde. A ce titre, le nouveau rapport d’Oxfam présente un certain intérêt. Le constat posé par l’organisation non gouvernementale (ONG) s’avère cependant bien vite trompeur, tant il est incomplet et parfois erroné.Dès l’avant-propos de Bernie Sanders, on peut lire que «jamais le...
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