La Bourse suisse restait sur la défensive en fin de matinée. Après le débat rugueux entre Kamala Harris et Donald Trump, au jour «anniversaire» des attentats du 11 septembre 2001, et avant la publication des données de l’indice des prix à la consommation américain, les analystes scrutent l’horizon outre-Atlantique.
«Les principaux indices américains ont fini de manière variée mardi soir avec d’un côté un rebond technique des valeurs technologiques et d’un autre la forte baisse de l’énergie et des valeurs bancaires après plusieurs commentaires de dirigeants», commentait John Plassard de Mirabaud Banque dans sa note matinale mercuriale.
Le taux d’inflation (CPI) américain d’août est la dernière pièce du puzzle de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour savoir si elle va abaisser ses taux de 25 ou de 50 points base lors de sa réunion du 18 septembre, ajoute l’expert. Un avis partagé par Ipek Ozkardeskaya de chez Swissquote Bank.
Pour la Banque cantonale de Zurich (ZKB), «l’incertitude des petites entreprises augmente sensiblement à l’approche des élections». L’indice afférent de la Fédération nationale des entreprises indépendantes (NFIB) est passé de 90 à 92 points, soit un niveau observé que lors d’années électorales.
A 10h50, le SMI reculait de 0,39% à 11.917,79 points, le SLI de 0,30% à 1935,04 et le SPI de 0,32% à 15.854,48 points. Les valeurs vedettes se paraient de vert et de rouge à quasi-égalité toute la matinée.
Le groupe bancaire UBS conservait sa première place (+0,7%) devant VAT Groupe (+0,5%) et Geberit (+0,4%). La grande banque prévoit de fusionner 85 succursales qui font doublon d’ici au premier trimestre 2025.
En queue de peloton des grandes valeurs se trouve toujours Novartis (-3,1%), pénalisé par une dégradation de sa recommandation par Banque of America, précédé de Lonza et de SGS tous deux en baisse de 0,8%. Sandoz reculait (-1,9%), après dégradation à «hold» de la recommandation par Berenberg.
Hochdorf faisait sensation sur le marché élargi, s’appréciant de 87,1% après réception et rejet d’une contre-offre de rachat sur ses actifs opérationnels. Les moins bons élèves du SPI étaient Relief Therapeutics (-6,1%) et Kudelski (-4,0%). (AWP)