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La Bourse suisse reste dans le rouge à l’approche de la mi-journée

L’indice SMI notait peu après 11 heures à 12.197,70 points, soit un repli de 0,66%. En haut de tableau, SGS (+9,5%) poursuivait son échappée.

Les trois poids lourds de la cote n'échappait pas à la curée, le bon Roche (-0,7%) et la nominative Nestlé (-0,5%) se montrant un peu plus résistants que Novartis (-1,3%).
Les trois poids lourds de la cote n'échappait pas à la curée, le bon Roche (-0,7%) et la nominative Nestlé (-0,5%) se montrant un peu plus résistants que Novartis (-1,3%).
24 juillet 2024, 11h41
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Plombée à l’image des autres marchés mondiaux par des résultats d’entreprises jugés globalement décevants, la Bourse suisse restait engluée dans le rouge mercredi à l’approche de la mi-journée. Echaudés, les investisseurs se pencheront encore sur la publication des indices des directeurs d’achats (PMI) aux Etats-Unis.

Après la fermeture de Wall Street, les investisseurs ont jugé les résultats de Tesla et d’Alphabet «insuffisants» pour les rassurer, observe John Plassard, de Mirabaud Banque. La publication de l’indice PMI aux Etats-Unis «devrait nous donner un état de l’économie globale et nous confirmer si nous sommes bien dans un scénario de soft landing», ajoute l’expert.

Dans la zone euro dans son ensemble, l’activité du secteur privé a encore ralenti en juillet. Elle s’est retrouvée en «quasi-stagnation», plombée par la faiblesse du secteur manufacturier, selon l’indice PMI Flash publié par S&P Global. Ce dernier est tombé à 50,1, après 50,9 en juin, atteignant son plus faible niveau depuis cinq mois. Il se situe tout juste au-dessus de la barre de 50 qui signale une croissance de l’activité, tandis qu’un chiffre en deçà reflète une contraction.

Ce mercredi, les investisseurs resteront encore aux aguets concernant la décision de politique monétaire de la Banque centrale canadienne.

Du côté de la Bourse suisse, l’indice SMI notait peu après 11 heures à 12.197,70 points, soit un repli de 0,66%, après un démarrage en recul de 0,81%. Le SLI cédait quant à lui 0,46% à 1972,16 points et l’indicateur élargi SPI 0,54% à 16.213,48 points. Sur les trente valeurs constitutives du Swiss Leader Index, seules sept gagnaient du terrain, les 23 autres en perdant.

En haut de tableau, SGS (+9,5%) poursuivait son échappée, creusant encore l’écart avec son premier poursuivant, le géant bâlois des génériques Sandoz Group (+1,8%). Le groupe genevois a bouclé les six premiers mois de 2024 sur des ventes en hausse mais un bénéfice net en baisse. Pour l’exercice dans son ensemble, la direction du spécialiste de la certification et de l’inspection maintient ses prévisions.

Givaudan (+1,4%), Logitech (+1,1%), SIG Group (+0,2%), le bon de participation Schindler (+10,1%) et Swiss Re (+0,1%) venaient compléter le petit groupe des gagnants de la matinée, dont Kühne +Nagel (-0,3%) était éjecté, malgré plusieurs relèvements d’objectif de cours pour le titre du géant schwytzois de la logistique et des transports.

Les trois poids lourds de la cote n’échappaient pas à la curée, le bon Roche (-0,7%) et la nominative Nestlé (-0,5%) se montrant un peu plus résistants que Novartis (-1,3%).

En bas de tableau, UBS (-1,5%) avait repris la lanterne rouge, derrière le bon de participation Lindt (-1,5%), Novartis et Richemont (-1,3%) ainsi que Partners Group (-1,3%). Le géant genevois du luxe, tout comme le numéro un mondial de l’horlogerie, Swatch Group (-0,8%) dans une moindre mesure, étaient entraînés par la chute à Paris de leur concurrent français LVMH au lendemain de résultats semestriels jugés décevants.

Sur le marché élargi, Temenos chutait de près de 4%. L’éditeur de logiciels bancaires a bouclé son deuxième trimestre sur un chiffre d’affaires en hausse. Pour l’exercice 2024, la direction conserve ses prévisions de résultat d’exploitation (Ebit) et de bénéfice par action (BPA). Le nouveau directeur général s’est dit confiant pour l’avenir.

Cembra Money Bank (-2,6%) n'était guère plus vaillant, même si l’établissement spécialisé dans les cartes de crédit a vu son bénéfice net progresser au premier semestre 2024. La société, aussi active dans les prêts à la consommation, affirme être sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs pour 2026.

Cosmo Pharmaceuticals (+1,4%) a connu un début d’année favorable qui lui a permis de plus que tripler ses recettes et voir son bénéfice net être multiplié par 50 au 1er semestre. Le partenariat noué avec Medtronic, qui comprend un versement anticipé de 100 millions d’euros, est à l’origine de cette performance.

EFG International (-0,6%) a fait part d’une collecte de fonds fructueuse sur les six premiers mois de l’année et d’une légère augmentation de ses recettes. La rentabilité opérationnelle de la banque a légèrement baissé, mais le bénéfice net a atteint des niveaux historiques.

Le fournisseur de matériel et logiciels informatiques Also (-1,7%) a vu son chiffre d’affaires reculer au premier semestre, tout comme la rentabilité. Les perspectives pour l’ensemble de 2024 et à moyen terme ont été confirmées. (AWP)