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La Bourse suisse ouvre en repli

L’indice SMI notait peu après 09h10 à 12.193,18 points, soit un repli de 0,69%, après un démarrage en recul de 0,81%.

Les trois poids lourds de la cote se retrouvaient dans le camp des perdants, le bon Roche (-0,3%) et la nominative Nestlé (-0,3%) se montrant un peu plus résistants que Novartis (-1,3%).
Les trois poids lourds de la cote se retrouvaient dans le camp des perdants, le bon Roche (-0,3%) et la nominative Nestlé (-0,3%) se montrant un peu plus résistants que Novartis (-1,3%).
24 juillet 2024, 10h11
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La Bourse suisse a entamé la séance de mercredi en repli, dans le sillage de la clôture en baisse de Wall Street la veille. Alors que la saison des résultats du deuxième trimestre et du 1er semestre bat désormais son plein, les investisseurs se pencheront sur la publication des indices des directeurs d’achats (PMI) dans plusieurs pays, dont les Etats-Unis.

Après la fermeture de Wall Street, les investisseurs ont jugé les résultats de Tesla et d’Alphabet «insuffisants» pour les rassurer, observe John Plassard, de Mirabaud Banque. «La publication des PMIs plus tard en Europe et aux Etats-Unis devrait nous donner un état de l’économie globale et nous confirmer si nous sommes bien dans un scénario de soft landing», ajoute l’expert.

Les principaux indices américains ont clôturé mardi en baisse hier soir avant la publication des résultats de Tesla et d’Alphabet. Mais tous les esprits étaient bien évidemment toujours au retrait du président américain Joe Biden de la course à l’élection présidentielle de novembre.

Le retrait inattendu de Joe Biden de l’élection de 2024 fait de lui le troisième président à agir de la sorte, après les démocrates Harry Truman et Lyndon Johnson, qui se sont tous deux retirés en raison de la chute de leur cote de popularité liée aux guerres de Corée et du Vietnam, respectivement.

Contrairement à eux, Joe Biden invoque indirectement une fatigue excessive. La présidence de Lyndon Johnson a été marquée par des troubles nationaux, des difficultés économiques et une augmentation de la violence politique.

Ce mercredi, les investisseurs analyseront les indices PMI de juillet en Europe, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Ils resteront aussi aux aguets concernant la décision de politique monétaire de la Banque centrale canadienne.

Du côté de la Bourse suisse, l’indice SMI notait peu après 09h10 à 12.193,18 points, soit un repli de 0,69%, après un démarrage en recul de 0,81%. Le SLI cédait quant à lui 0,6% à 1969,24 points et l’indicateur élargi SPI 0,56% à 16.210,43 points.

En haut de tableau, SGS (+7,0%) s’échappait seul en tête. Le groupe genevois a bouclé les six premiers mois de 2024 sur des ventes en hausse mais un bénéfice net en baisse. Pour l’exercice dans son ensemble, la direction du spécialiste de la certification et de l’inspection maintient ses prévisions.

Sandoz (+1,4%) s’emparait de la 2e place, devant Logitech (+1,2%), Kühne +Nagel (+1,2%) et Givaudan (+0,3%). Plusieurs établissements, dont HSBC et Barclays, ont relevé l’objectif de cours du titre du géant schwytzois de la logistique et des transports.

Les trois poids lourds de la cote se retrouvaient dans le camp des perdants, le bon Roche (-0,3%) et la nominative Nestlé (-0,3%) se montrant un peu plus résistants que Novartis (-1,3%).

En bas de tableau, Richemont (-1,9%) héritait de la lanterne rouge, derrière Lindt (-1,7%), VAT Group (-1,4%) et Swatch Group (-1,3%). Le géant genevois du luxe, tout comme le numéro un mondial de l’horlogerie, étaient entraînés par la chute à Paris de leur concurrent français LVMH au lendemain de résultats semestriels jugés décevants.

Sur le marché élargi, Temenos chutait de 2,8%. L’éditeur de logiciels bancaires a bouclé son deuxième trimestre sur un chiffre d’affaires en hausse. Pour l’exercice 2024, la direction conserve ses prévisions de résultat d’exploitation (Ebit) et de bénéfice par action (BPA). Le nouveau directeur général s’est dit confiant pour l’avenir.

Cosmo Pharmaceuticals (+0,6%) a connu un début d’année favorable qui lui a permis de plus que tripler ses recettes et voir son bénéfice net être multiplié par 50 au 1er semestre. Le partenariat noué avec Medtronic, qui comprend un versement anticipé de 100 millions d’euros, est à l’origine de cette performance.

EFG International (-0,9%) a fait part d’une collecte de fonds fructueuse sur les six premiers mois de l’année et d’une légère augmentation de ses recettes. La rentabilité opérationnelle de la banque a légèrement baissé, mais le bénéfice net a atteint des niveaux historiques.

Cembra Money Bank (-2,7%) a vu son bénéfice net progresser au premier semestre 2024. La société affirme être sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs pour 2026.

Le fournisseur de matériel et logiciels informatiques Also (+0,3%) a vu son chiffre d’affaires reculer au premier semestre, tout comme la rentabilité. Les perspectives pour l’ensemble de 2024 et à moyen terme ont été confirmées. (AWP)