La Bourse suisse accélérait quelque peu jeudi, poursuivant sur la tendance positive de la veille. Le SMI avait de nouveau franchi la barre des 12'200 points. Les investisseurs semblaient faire fi pour le moment des chiffres américains du travail mitigés de mercredi et de la progression du variant Delta.
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi, déstabilisée par des créations d'emplois décevantes dans le secteur privé en juillet aux Etats-Unis.
Au niveau macro-économique, la publication en début d'après-midi des demandes hebdomadaires d'allocations chômage pour les Etats-Unis pourraient insuffler une certaine dynamique aux marchés.
La Banque d'Angleterre (BoE) dévoilera les conclusions de sa réunion de politique monétaire également en début d'après-midi ainsi que ses nouvelles prévisions de croissance et d'inflation, avant une conférence de presse du gouverneur Andrew Bailey.
A 10h49, le SMI avançait de 0,2% à 12'202,86 points, le SLI de 0,32% à 1986,5 points et le SPI de 0,22% à 15'688,53 points. Parmi les 30 valeurs vedettes, 22 prenaient l'ascenseur et huit baissaient.
Après la publication des chiffres semestriels convaincants, Swisscom (+2,4%) affichait la progression la plus solide. Accroissant ses revenus et tirant profit d'éléments exceptionnels, le numéro un suisse des télécommunications a vu son bénéfice net bondir nettement.
Geberit (+1,2%) et Straumann (+1,2%) figuraient aussi sur le podium. Le fabricant de techniques sanitaires semblait notamment profiter d'une hausse d'objectif de cours par Berenberg.
Logitech (+1,1%) se positionnait en 4e position. Blackrock a largement étoffé ses parts dans le fournisseur de périphériques informatiques. Le plus important gestionnaire d'actifs au monde détient désormais 10,02% des voix dans la firme valdo-californienne, contre 5,5% auparavant.
Les poids lourds empruntaient des voies différentes. Roche (+0,4%) et Novartis (+0,2%) soutenaient l'indice tandis que Nestlé (-0,3%) avait viré au rouge.
Barclays a relevé l'objectif de cours d'Holcim (+0,1%).
Le trio des perdants était constitué par Richemont (-0,7%), Adecco (-0,6% ) et la volatile AMS (-0,3%). Le groupe de luxe genevois a annoncé des changements au sein de son conseil d'administration lors de l'assemblée générale qui se tiendra le 8 septembre.
Adecco va reprendre pour un montant non divulgué le français BPI Group, une annonce intervenant une semaine après le rachat d'un autre groupe hexagonal, Akka Technologies.
Au niveau du marché élargi, Vifor (-2,8%) a bouclé le premier semestre sur un chiffre d'affaires et une performance opérationnelle en hausse ténue, alors que le bénéfice net a été quasiment doublé, à la faveur d'effets non récurrents.
Le fabricant de valves pour micro-pompes à vide VAT (+2,4%) a pour sa part vu son bénéfice net et sa rentabilité opérationnelle s'envoler au premier semestre.
Klingelnberg (-5,8%) table désormais sur une perte annuelle suite aux intempéries en Allemagne. (awp)
