Parce qu’il a les moyens de payer ses taxes, le bienheureux vit de ses petits sous. Palabrer sur le sujet offre toutes les fantaisies d’interprétation sur la richesse des pauvres, et la misère des riches. Avoir des dettes, et ne pas avoir de quoi les honorer, c’est comme ne pas en avoir, disait un richissime désargenté.
Alors un génie de la gabelle a eu l’idée de taxer les dettes. Comment échapper à la quérulence des professionnels du remplissage des caisses de l’Etat en telle circonstance. Impossible, ou alors changer de pays, d’adresse, de nom, devenir anonyme, retiré dans un refuge perdu dans les neiges éternelles.
Vivre semble essentiel, avec du partage, des connaissances et du plaisir. Taxer le bonheur, bonjour tristesse, ce n’est pas le moment de fâcher les bons contribuables.
La taxe n’est ni danger, ni menace, c’est une chance. Et ce qui reste en poche détermine la destination des vacances.