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Le «best of» de l’éco-finance en v.o.

Novembre 2024. Une sélection de quatre livres «coups de cœur» proposée par la librairie Payot.

Le «best of» de l’éco-finance en v.o.
Payot
Une sélection de livres «coups de cœur» sur l'économie
28 novembre 2024, 19h00
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André Hoffman, Peter Vanham

The New Nature of Business

Wiley

256 pages – 41,90 francs

Comment les entreprises peuvent-elles prospérer tout en préservant la planète? Telle est la question que se posent André Hoffmann, vice-président de Roche, leader pharmaceutique suisse basé à Bâle, et le journaliste Peter Vanham dans The New Nature of Business. Mêlant réflexions personnelles et études de cas, les auteurs invitent les entreprises à dépasser la recherche du profit en intégrant la responsabilité environnementale et sociale au cœur de leur stratégie. A travers les exemples d’Ikea, Holcim et Roche, ils démontrent que des pratiques durables sont non seulement éthiques, mais cruciales pour la survie et la réussite d’une entreprise sur le long terme. Un ouvrage inspirant qui nous appelle à repenser le capitalisme et à réfléchir aux stratégies que les grandes firmes doivent mettre en place pour faire face aux défis actuels. (E.B.)

Le «best of» de l’éco-finance en v.o.

Kate Conger, Ryan Mac

Character Limit

Random House UK

480 pages – 29,90 francs

Les auteurs, reporters au New York Times, retracent dans cette enquête minutieuse et enlevée la douzaine d’années qu’il fallut au milliardaire Elon Musk pour passer du statut de simple usager de Twitter à celui de nouveau propriétaire. Arrivé en 2010 sur le réseau social aujourd’hui rebaptisé X, l’impétueux entrepreneur s’est d’abord fait connaître pour son style volontiers provocateur, profitant de sa communauté de 70 millions de followers pour faire la promotion de ses exploits dans l’espace (SpaceX) ou sur Terre (Tesla) – et égratigner au passage ses adversaires. Jusqu’à l’année de bascule: en 2022, il accumule en secret des titres de Twitter, prend tout le monde par surprise en devenant l’actionnaire principal puis rachète l’entreprise pour la somme fantasque de 44 milliards de dollars. A travers de nombreuses interviews exclusives, Kate Conger et Ryan Mac nous font découvrir un personnage balzacien dont Twitter apparaît rétrospectivement, depuis la réélection de Donald Trump en novembre dernier, comme une première étape dans son ascension vers le pouvoir. (I.M.) 

Le «best of» de l’éco-finance en v.o.

Atossa Araxia Abrahamian

The Hidden Globe. How Wealth Hacks the World

Riverhead

336 pages – 25,90 francs

Dans The Hidden Globe, Atossa Araxia Abrahamian dévoile les rouages secrets qui alimentent l’économie mondiale moderne. Des paradis fiscaux offshore aux «pavillons de complaisance» en passant par les villes à charte gérées par le secteur privé, ces zones extraterritoriales sont de puissants outils pour les élites et grandes fortunes. Abrahamian mêle habilement contexte historique et exemples contemporains, révélant comment ces enclaves érodent la souveraineté nationale et creusent les inégalités. Bien plus qu’une critique, cet ouvrage invite à s’interroger sur les conséquences éthiques et sociétales d’un système dans lequel l’argent ne connaît pas de frontières, alors que les responsabilités demeurent cloisonnées. Une lecture captivante sur le pouvoir, les privilèges, et les architectures cachées de la mondialisation. (E.B.)

Le «best of» de l’éco-finance en v.o.

Lionel Barber

Gambling Man

Allen Lane

416 pages – 51,50 francs

Comparé à sa sortie au livre-somme de Walter Isaacson consacré à Elon Musk, cette biographie écrite par Lionel Barber, ancien rédacteur en chef du Financial Times, a ceci de différente qu’elle s’intéresse à un personnage de l’ombre, l’un des investisseurs les plus importants de sa génération et l’un des moins connus à la fois, le Japonais Masayoshi Son. Certains l’ont parfois décrit comme «cinglé»: Masayoshi Son est en tout cas, c’est sûr, un preneur de risques compulsif. C’est ce qui l’a sorti de la pauvreté de son enfance, lui né dans une famille d’immigrés coréens, et l’a amené jusqu’aux rives de la Californie en pleine révolution informatique dans les années 1980… Mais aussi à des dettes vertigineuses, qui se comptaient en milliards! Avec, dans les pires creux de la vague, cette capacité fascinante à rebondir, comme dans une version qui se finirait bien du Joueur de Dostoïevski... Lionel Barber fait ici, avec verve, le portrait d’un homme complexe tout autant que de la globalisation effrénée de ces quarante dernières années. (I.M.)

Le «best of» de l’éco-finance en v.o.