Gérer des actifs consiste à faire le jardinier. Planter en bonne terre, arroser, ne pas économiser sur les engrais, sarcler, ensoleiller, regarder pousser, faire des compliments à la nature, cueillir au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard.
Comme le disait John Davison Rockefeller, acheter au bruit du canon, vendre un poil avant l’armistice. Les guerres rythment les affaires. La vraie question reste, mais d’où viennent les actifs? Ils tombent du ciel. Ils sortent de la mine.
C’est un héritage familial. Un cadeau du voisin. Un lointain oncle d’Amérique. Un long travail avec constance et abnégation. Beaucoup de chance au casino. De dessous le matelas de grand-maman et grand-papa. Le mystère de la caverne de Monte-Cristo ou d’Ali Baba.
L’alternative au chômage et ses allocations mesurées, c’est peut-être de faire les choses de la vie sans attendre quoi que ce soit. L’AVS est un actif plein d’avenir.