Les données macroéconomiques, les résultats d’entreprises positifs et les décisions des banques centrales conformes aux attentes ont soulagé les intervenants en Europe.
La Réserve fédérale américaine a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés. Les incertitudes autour de l’impact des droits de douane imposés aux partenaires commerciaux sur l’évolution de l’inflation conduisent toutefois l’institution à marquer une pause dans son processus d’assouplissement monétaire dans les prochains mois.
Au cours du week-end, l’administration Trump a mis en application ses menaces et annoncé des augmentations de taxes douanières sur les produits en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine qui sont de nature à entraîner un regain de volatilité sur les marchés financiers.
L’inflation américaine, retraitée des éléments volatils, est ressortie conforme aux attentes. En effet, l’indice PCE a crû de 0,2% en rythme mensuel et de 2,8% annuel. Cette stabilité a soulagé les marchés actions.
Sur le plan de l’emploi, les inscriptions au chômage sont ressorties inférieures aux prévisions. Le nombre de demandes d’allocation au chômage a atteint 207.000 la semaine du 25 janvier contre 223.000 la semaine précédente. La récente politique anti-immigration mise en place par les Etats-Unis pourrait entraîner des tensions sur le marché de l’emploi.
Le marché obligataire poursuit sa détente
De son côté, la Banque centrale européenne a opéré une baisse de 25 points de base face à un environnement économique qui demeure atone. La détente devrait donc se poursuivre dans les prochains mois d’autant que l’inflation continue son reflux.
Le marché obligataire a poursuivi sa détente. Le taux 10 ans US a retrouvé un niveau proche de 4,50% et le 10 ans allemand de 2,45%.
Dans ce contexte, l’indice du S&P 500 a reculé de 1,00%, le Nasdaq a perdu 1,64% et le Stoxx Europe 600 a progressé de 1,78%.