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Pétrole: l'Opep revoit en baisse la demande pour 2021

Dans son rapport mensuel, le cartel estime que la demande pétrolière rebondira de 5,82 millions de barils par jour (mb/j) cette année, alors qu'il prévoyait 5,96 mb/j le mois dernier.

La demande mondiale de brut devrait ainsi atteindre 96,6 mb/j cette année.
Keystone
La demande mondiale de brut devrait ainsi atteindre 96,6 mb/j cette année.
13 octobre 2021, 16h58
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L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu en baisse son estimation pour 2021 de la demande pétrolière mondiale, qui a été moins soutenue que prévu jusqu'à présent malgré de solides perspectives pour la fin d'année.

Dans son rapport mensuel, le cartel estime que la demande pétrolière rebondira de 5,82 millions de barils par jour (mb/j) cette année, alors qu'il prévoyait 5,96 mb/j le mois dernier.

La demande mondiale de brut devrait ainsi atteindre 96,6 mb/j cette année.

«Cette révision à la baisse est principalement due à des données plus faibles que prévu pour les trois premiers trimestres de l'année», explique l'Opep.

Cela en dépit de facteurs favorables pour la demande au dernier trimestre, comme les besoins en chauffage ou «le passage potentiel du gaz au pétrole dans la production d'électricité», en raison des cours actuellement très élevés du gaz.

Pour 2022, l'Opep prévoit toujours une demande en hausse de 4,15 mb/j.

Les pays membres du cartel et leurs alliés ont choisi début octobre de reconduire leur stratégie d'augmentation modeste de la production, ignorant les appels à ouvrir davantage les vannes et propulsant les prix vers le haut.

En septembre, les pays de l'Opep ont augmenté leur production de quelque 486.000 barils par jour par rapport au mois d'août, atteignant ainsi une production de 27,328 mb/j, selon des sources secondaires (indirectes) citées dans le rapport.

Le Nigeria et l'Arabie saoudite ont le plus contribué à cette hausse. (AWP)

Le pétrole marque une pause face aux risques d'inflation et une demande revue

Les cours du pétrole s'éloignaient mercredi de leurs derniers plus hauts atteints deux jours plus tôt, lestés par le risque que les prix élevés font peser sur la reprise économique mondiale et par une révision à la baisse de la demande cette année par l'Opep. Vers 14h10 GMT (16h10 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre abandonnait 1,10% par rapport à la clôture de mardi, à 82,50 dollars à Londres. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de novembre baissait de 1,18% à 79,69 dollars. Le WTI a culminé lundi à 82,18 dollars et le Brent à 84,60 dollars, une première pour les deux contrats de référence de part et d'autre de l'Atlantique depuis respectivement octobre 2014 et octobre 2018. (AWP)