La situation économique se dégrade lentement aux Etats-Unis sous l’effet de taux d’intérêt qui demeurent élevés. Ainsi, le marché du travail n’affiche plus la même solidité, comme le montrent les nouvelles inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage qui ressortent désormais régulièrement supérieures à 230.000.
Sur le front de l’inflation, les prix se sont stabilisés en mai sur un mois et ont même affiché une décélération en rythme annuel. En effet, l’indice PCE des prix à la consommation est ressorti stable, après une augmentation de 0,3% au mois d’avril dernier. Sur un an, l’indice des prix décélère à 2,6%, en ligne avec les prévisions, après une augmentation de 2,7% en avril.
L’indice d’inflation sous-jacente PCE cœur, hors énergie et produits alimentaires, a également ralenti, à 0,1% en mai, en ligne avec les attentes après une augmentation de 0,3% en avril. Sur un an, l’indice cœur s’est élevé à 2,6%, conformément aux attentes après 2,8% en avril.
Enfin, les dépenses de consommation des ménages, moteur de l’économie américaine, ont progressé de 0,3% après une baisse de 0,1% en avril, tandis que les revenus des ménages ont augmenté de 0,5% en mai après 0,3% en avril.
La Réserve fédérale (Fed) devrait finir par abaisser ses taux directeurs avant la fin de l’année, afin de ne pas provoquer un ralentissement trop marqué de son économie.
Dynamique économique plus positive
En Europe, le moral des consommateurs allemands s’est dégradé légèrement en juin, mettant fin à une série de quatre mois consécutifs de hausse, dans un contexte morose lié à l’incertitude sur l’inflation et une économie qui tarde à se redresser, après des premiers signes de reprise encourageants. L’indice de confiance des consommateurs s’affiche à -21,8, contre -21 en juin.
Le taux de chômage allemand est resté stable à 5,8% par rapport au mois de mai. A ce stade, les acteurs économiques restent réticents à chercher de nouveaux collaborateurs.
La politique monétaire de la Banque centrale européenne n’a pas encore profité à l’activité en Europe, très dépendante de la demande extérieure. Cependant, la poursuite de l’assouplissement monétaire est de nature à insuffler une dynamique économique plus positive.
Dans ce contexte, l’indice S&P 500 s’est contracté de 0,08%, l’indice technologique du Nasdaq a crû de 0,24% et le Stoxx 600 Europe a reculé de 0,72%.