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L’optimisme des premiers échanges ne dure pas à la Bourse suisse

A l’approche de 11h00, le SMI s’affaissait de 0,09% à 12.247,98 points, après avoir brièvement testé la barre des 12.300 points.

L’optimisme des premiers échanges ne dure pas à la Bourse suisse
15 octobre 2024, 11h50
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Les gains initiaux à la Bourse suisse s’étaient évaporés avant même la mi-journée mardi. Les valeurs financières comme celles du luxe étaient toujours à la peine.

Si Sulzer, Cicor et DocMorris ont constitué l’essentiel du menu de saison des résultats en Suisse, les investisseurs lorgnent déjà sur les performances de vedettes américaines comme Netflix. Le mastodonte hexagonal du luxe LVMH doit aussi livrer ses résultats en soirée.

«Les incertitudes conjoncturelles et les risques géopolitiques sont pour l’heure relégués au second plan,» relèvent les experts de Raiffeisen, rappelant au passage que plusieurs établissements financiers US ont publié des performances intermédiaires convaincantes en fin de semaine dernière.

Ipek Ozkardeskaya, chez Swissquote, souligne que Goldman Sachs, Bank of America et Citigroup sont encore attendus à confesse ce jour, Morgan Stanley demain.

A l’approche de 11h00, le Swiss Market Index (SMI) s’affaissait de 0,09% à 12.247,98 points, après avoir brièvement testé la barre des 12.300 points. Le Swiss leader Index (SLI) perdait 0,23% à 2004,23 points et le Swiss Performance Index (SPI) 0,10% à 16.323,36 points. Sur les trente plus grosses valorisations, seize progressaient, douze reculaient, tandis qu’ABB et Sika orbitaient à nouveau autour du plot de départ.

UBS (-1,4%) avait abandonné la lanterne rouge à Sandoz (3,6%). Si le géant des génériques ne faisait guère l’objet d’une actualité particulière, le béhémoth bancaire s’est vu sommé par la Finma de retravailler ses plans d’assainissement ou de liquidation dans le cadre de la réglementation sur les établissements systémiques, de manière à intégrer l’ingestion de feu Credit Suisse. Julius Bär (-1,2%), Swiss Re (-0,5%), ou encore Partners Group (-0,4%) ne respiraient pas non plus la sérénité.

Boudées voire vilipendées la veille, les valeurs du luxe Richemont (-1,8%) et Swatch (porteur -1,1%) poursuivaient leur calvaire.

Le paquebot alimentaire Nestlé (-0,3%) aussi se laissait gagner par la dérive. Les poids lourds pharmaceutiques Novartis (+0,1%) et Roche (bon +0,5%) ne suffisaient pas à contrer la tendance.

Au bon bout du classement temporaire, le géant de la souris Logitech (+1,4%) poursuivait son échappée en solitaire.

Sur le marché élargi, le spécialiste de la gestion des fluides Sulzer (-1,0%) a confirmé l’essor attendu de ses entrées de commandes sur les neuf premiers mois de l’année, reconduisant au passage ses ambitions pour l’ensemble de l’exercice.

L’apothicaire en ligne DocMorris (+3,4%) renonce à son centre logistique de Halle en Allemagne et abandonne la marque Zur Rose, au terme d’un trimestre probant en termes de croissance.

Le producteur de composants électroniques Cicor (+1,5%) a commencé à redresser la barre entre juillet et fin septembre, dans des proportions toutefois moindres qu’escompté. (AWP)