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Les indices de la Bourse suisse clôturent en net recul

Le SMI a reculé de 0,95% à 12.012,87 points, plus bas à 11.987,23 points et plus haut à 12.110,54 points. Le SLI a abandonné 1,01% à 1943,24 points et le SPI 0,92% à 15.969,72 points.

Sur les 30 valeurs vedettes, le bon Roche (+1,3%) et le bon Lindt (+1,1%) sont les seuls gagnants du jour.
Sur les 30 valeurs vedettes, le bon Roche (+1,3%) et le bon Lindt (+1,1%) sont les seuls gagnants du jour.
21 juin 2024, 18h11
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La Bourse suisse a nettement reculé vendredi. Après avoir rebondi au-dessus des 12.100 points la veille, le SMI a replongé sous ce niveau dès l'ouverture et s'est inscrit sous les 12.000 points à son plus bas du jour avant de finir un peu au-dessus de ce niveau. Le front des nouvelles d'entreprises est resté clairsemé, tout comme celui des données macroéconomiques.

A Wall Street, les indices évoluaient en ordre dispersé en matinée après une ouverture négative. Le mouvement de consolidation avec prises de bénéfices pour les valeurs technologiques se poursuivait, Nvidia, Broadcom et Qualcomm notamment perdant du terrain.

«Le marché était allé trop loin» avec une série de records consécutifs, fait valoir Quincy Krosby de LPL Financial. «Le moment d'un reflux était venu.»

«Le marché va peiner si les capitalisations géantes fléchissent et que rien d'autre ne suscite l'intérêt pour compenser», a commenté, dans une note, Patrick O'Hare, de Briefing.com.

Le repli du Nasdaq s'est accéléré après la publication des indices PMI de S&P Global, qui sont ressortis au-dessus des attentes à la fois pour l'industrie manufacturière et le secteur des services en juin aux Etats-Unis. Dans les deux cas, ils sont sensiblement supérieurs à 50, ce qui témoigne d'une expansion et tempère l'impression d'un ralentissement de l'économie américaine.

Sur le front macroéconomique, dans la zone euro, la reprise de l'activité du secteur privé s'est fortement essoufflée, l'indicateur pour le secteur manufacturier enregistrant même son plus fort repli depuis six mois, selon l'indice PMI Flash publié par S&P Global. Ce dernier a glissé à 50,8 points, contre 52,2 en mai, atteignant son plus faible niveau depuis trois mois.

En France, le climat des affaires est resté stable en juin, demeurant juste sous sa moyenne de longue période pour le troisième mois consécutif. L'indicateur concernant l'emploi s'est cependant détérioré. L'activité du secteur privé s'est inscrite en recul en juin, pour le deuxième mois consécutif, pénalisée par une baisse de la demande, sur fond d'incertitude liée aux législatives, ont indiqué le cabinet S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB).

Le SMI a reculé de 0,95% à 12.012,87 points, plus bas à 11.987,23 points et plus haut à 12.110,54 points. Le SLI a abandonné 1,01% à 1943,24 points et le SPI 0,92% à 15.969,72 points. Sur les 30 valeurs vedettes, le bon Roche (+1,3%) et le bon Lindt (+1,1%) sont les seuls gagnants du jour.

La porteur Roche (-0,2%) a longtemps figuré en vert. Novartis (-0,4%) a lui aussi tenté de surnager, sans succès. Quant à Nestlé (-1,3%), il a sous-performé et pesé sur l'indice.

Le géant des matériaux de construction Holcim (-3,5%) a terminé lanterne rouge, derrière le géant bancaire UBS (-3,2%) et le géant de l'électrotechnique ABB (-2,8%). Deutsche Bank a rétrogradé Holcim à «sell» de «hold», tout en augmentant l'objectif de cours à 45 de 40 francs.

L'autre bancaire, Julius Bär (-1,7%) a aussi sous-performé l'indice.

Le spécialiste du capital-investissement Partners Group (-2,1%) a annoncé le renforcement de sa présence en Asie avec l'ouverture d'un bureau à Hong Kong. Il s'agit de la septième représentation sur le continent asiatique où le gestionnaire d'actifs zougois s'était implanté en 2004 en ouvrant une représentation à Singapour, le siège régional.

Le spécialiste des installations sanitaires Geberit (-1,2%) a dépensé 600 millions de francs pour racheter plus de 1,26 millions de ses propres actions, soit 3,6% du capital-actions. Le rachat a été effectué sur une ligne de négoce séparée en vue d'une réduction de capital par annulation des titres rachetés. L'opération, lancée en juin 2022, était prévue pour deux ans et dotée d'un montant maximum de 650 millions de francs.

Sur le marché élargi, un changement intervient au sein de l'actionnariat du chimiste de spécialités Dottikon ES (+2,6%). Son patron et président Markus Blocher a réduit sa participation à 64,74%. Le fils de l'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a placé 75.000 actions auprès d'un investisseur «à long terme» au prix unitaire de 260 francs. (AWP)