Vers 11H10 GMT, Francfort prenait 0,21%, Milan 0,15% et Paris 0,14%, tandis que Londres cédait 0,06%. A Zurich, le SMI gagnait 0,38%. Les Bourses tournent au ralenti.
La Bourse de New York devrait ouvrir proche de l'équilibre: le contrat à terme sur le Dow Jones perdait 0,09%, celui sur le S&P 500 était stable et celui du Nasdaq gagnait 0,14%.
De plus, les prises de risques sont exclues. Les investisseurs s'interrogent sur "un ralentissement de la reprise économique à cause du variant Delta et d'une réduction imminente des achats d'actifs par la Fed", la Banque centrale américaine, commente Jochen Stanzl, analyste pour CMC Market.
Le nombre de cas de coronavirus en Chine a atteint un plus haut en sept mois (143 nouveaux cas recensés mardi), une augmentation considérée par les médias d'Etat comme la plus grave depuis l'apparition du virus fin 2019.
En Asie en revanche, les espoirs concernant les perspectives mondiales à long terme l'ont emporté sur les inquiétudes concernant la pandémie et les Bourses ont progressé.
Les marchés gardent en tête que la fin des mesures exceptionnelles pour faire face à la crise est proche, notamment les politiques monétaires particulièrement accommodantes des Banques centrales.
"Le symposium de Jackson Hole tombe à point nommé cette année", estime John Plassard, responsable de l'investissement chez Mirabaud.
Il explique que "depuis la crise financière de 2007-2009, les présidents de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont profité de leur intervention à la conférence - qui se tient généralement à la fin août - pour signaler d'importants changements dans la politique monétaire ou les perspectives économiques".
"Cette année, Jerome Powell est ainsi attendu comme le lait sur le feu" et "les Banques centrales doivent absolument apporter des réponses aux investisseurs quelques semaines avant leurs prochaines réunions, déjà considérées comme cruciales", de septembre, conclut-il.
Sur le marché obligataire, le rendement de la dette américaine à 10 ans se stabilisait à 1,32% après sa remontée entamée vendredi.
Du côté des indicateurs, le moral des investisseurs allemands a connu une nouvelle baisse en août, face aux craintes liées aux variants et aux pénuries.
La prochaine statistique qui intéressera les investisseurs concerne l'inflation en juillet aux Etats-Unis, attendue mercredi.
Valneva triple ses pertes
Le laboratoire franco-autrichien Valneva a triplé ses pertes nettes au premier semestre, en raison d'un recul de ses ventes durant la pandémie et d'un gros effort d'investissement sur une série de candidats vaccins. Son action perdait 10,92% à 11,26 euros.
Munich Re évalue les inondations récentes
Le géant allemand de la réassurance Munich Re (+1,58% à 240,45 euros) a évalué à "plusieurs centaines de millions d'euros" le montant des dommages qu'il aura à indemniser à cause des inondations meurtrières qui ont frappé l'Allemagne et une partie de l'Europe en juillet.
Intercontinental encore prudent
Le groupe hôtelier InterContinental Hotels lâchait 1,20% à 4.678 pence. Le propriétaire des enseignes InterContinental et Holiday Inn est certes revenu dans le vert au premier semestre mais il est loin d'avoir retrouvé ses niveaux d'occupation d'avant la pandémie et n'a pas renoué encore avec le versement de dividendes.
Flutter Entertainment bondit
Le groupe de jeux en ligne et paris Flutter Entertainment grimpait de 8,04% à 13.980 pence. Il a annoncé des résultats semestriels en forte hausse grâce notamment à un retour à la normale du calendrier sportif.
Le pétrole rebondit, le dollar au plus haut
Les prix du pétrole brut, dont la chute lundi avait pesé sur les marchés boursiers, repartaient à la hausse. Vers 11H10 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre montait de 1,35% à 69,99 dollars à Londres. A New York, le baril américain de WTI pour septembre prenait 1,88% à 67,73 dollars.
L'euro était quasi stable (-0,09% à 1,1727 dollar) par rapport au billet vert, qui lui est au plus haut depuis plus de quatre mois.
Le bitcoin était stable (-0,32%) à 45.320 dollars.(AWP)