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Le SMI se reprend, mais Nestlé pèse encore

Le SMI reculait encore de 0,17% à 12.285,13 points peu avant la mi-journée. Le SLI perdait 0,03% à 1999,27 points et le SPI se délestait de 0,12% à 16.325,78 points.

Le SMI se reprend, mais Nestlé pèse encore
23 août 2024, 11h36
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La Bourse suisse se maintenait dans le rouge vendredi à l’approche de la mi-journée, en rattrapant toutefois quelques pertes. L’action du poids lourd Nestlé, qui a évincé son directeur général, restait en queue de peloton. Cet après-midi, le discours de Jerome Powell, le patron de la Fed, à Jackson Hole sera décortiqué par les investisseurs, qui espèrent y trouver des indices sur une éventuelle baisse des taux à venir outre-Atlantique.

«Ces dernières années, M. Powell a utilisé Jackson Hole comme une scène pour présenter la politique monétaire de la Réserve fédérale au grand public», a expliqué Frank Sohlleder, d’ActivTrades. Mais il ne devrait toutefois pas établir des faits de politique monétaire qu’il réserve au comité du FOMC.

Pour Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote, «ce qui a été une semaine calme pourrait connaître de la volatilité de dernière minute avec le discours de Powell à Jackson Hole. Il ne prononcera sans doute pas un discours qui changera la donne, mais ses propos pourraient tempérer les attentes surévaluées en matière de baisse des taux.» Si c’est le cas, l’appétit pour les actions resterait intact, en vue de l’abaissement des taux en fin d’année.

Au chapitre macroéconomique, le climat des affaires en France s’est «partiellement» redressé en août mais reste en dessous de sa moyenne historique et du niveau constaté avant les élections législatives anticipées.

Au Japon, la hausse des prix à la consommation a accéléré en juillet (+2,7% sur un an hors produits frais) pour le troisième mois consécutif, en particulier à cause de la hausse des prix de l’énergie.

A 10h55, le SMI reculait encore de 0,17% à 12.285,13 points, le SLI perdait 0,03% à 1999,27 points et le SPI se délestait de 0,12% à 16.325,78 points. Parmi les trente valeurs vedettes, 22 progressaient et plus que huit flanchaient.

Nestlé en dernière position

Nestlé faisait encore les frais du départ surprise de son patron, plongeant de 2,2%, en fin de classement. La multinationale romande a mis fin jeudi au mandat de Mark Schneider après huit ans et annoncé son remplacement par un homme du sérail, le Français Laurent Freixe, dernièrement en charge de la région Amérique latine. Celui-ci a promis que les coûts seront réduits et que les ressources iront en priorité aux produits phares, afin de gagner des parts de marché. La stratégie sera présentée aux investisseurs le 19 novembre prochain.

Les autres poids lourds Roche et Novartis prenaient respectivement 0,6% et 0,1%.

Swiss Re, au lendemain de sa solide copie semestrielle, conservait la tête (+1,1%), devant UBS (+0,8%) et le bon Lindt (+0,8%). La Banque royale du Canada (RBC) a d’ailleurs relevé l’objectif de cours du réassureur à 120 contre 114 francs et confirmé à «sector perform».

Sur le marché élargi, Asmallworld s’envolait de 8,3%. Le réseau pour voyageurs fortunés a eu affaire à davantage de demande de janvier à juin, lui permettant d’améliorer ses recettes et son bénéfice.

La Banque cantonale de Lucerne (+0,6%) est parvenue à augmenter ses recettes semestrielles dans son activité phare de crédit malgré les baisses de taux d’intérêt, lui permettant de reconduire ses objectifs 2024.

Accelleron (-0,6%) a vu Kepler Cheuvreux abaisser sa recommandation à «hold» de «buy, tout en relevant l’objectif de cours de 10 francs à 47 francs. Pour les experts il est temps de faire une pause, après une longue accélération. Le groupe argovien devrait profiter de la décarbonation de l’industrie maritime, qui offre défis et opportunités.

Calida (stable) a bouclé son programme de rachat d’actions lancé au début du mois. La demande a dépassé l’offre l’initiale d’acquérir 829’061 titres à un prix unitaire fixe de 28,50 francs, pour un volume total de 23,6 millions de francs.

Le groupe bancaire zougois Valartis (non négocié) a réussi, comme attendu, à dégager un bénéfice au cours des six premiers mois, après une perte l’an passé. (AWP)