Nous nous penchons cette semaine sur le titre de MasterCard, la deuxième société de traitement de paiements au monde. Wells Fargo, Crocker National Bank, First Interstate Bancorp et Bank of California ont formé l'entreprise en 1966. Son siège est situé à Purchase, dans l'Etat de New York.
MasterCard développe un nouveau programme CBDC (Central bank digital currency ou en français monnaie fiduciaire numérique) avec l'aide de partenaires clés dans le domaine de la technologie blockchain et des services de paiement.
Le réseau mondial de MasterCard, grâce à l'utilisation de la technologie, renforce les relations et élargit la participation à l'économie numérique. Au cours du deuxième trimestre, clôturé fin juin, la société a dépassé les attentes en ce qui concerne certains des principaux paramètres financiers. En effet, l'évaluation du bénéfice par action (EPS) était de 2,89 dollars, soit 0,33 dollars de plus que les attentes. Il en va de même pour les recettes totales, qui s'élèvent à 6,3 milliards de dollars, soit 0,1 milliard de dollars de plus que prévu.
La prochaine grande initiative de MasterCard a été annoncée en fin de semaine dernière. En collaboration avec sept entreprises partenaires, dont Ripple, les sociétés ont mis au point une nouvelle stratégie utilisant la CBDC. Au lieu d'émettre une nouvelle forme de monnaie, leur objectif est d'aider les banques centrales de nombreux pays à créer leur propre CBDC, afin de renforcer leur économie. L'entreprise se projette déjà dans un avenir numérique où la valeur contenue dans une CBDC sera aussi simple à utiliser que d'autres types de monnaie.
Le consensus des analystes bancaires est d’acheter le titre. Sur 37 analystes couvrant l'action, 34 recommandent d’acheter et 3 de conserver le titre. Aucun analyste ne recommande de le vendre.
La hausse moyenne attendue du cours de l'action MasterCard pour les six à douze prochains mois est actuellement de 15,1% (cours de clôture du 22/08/2023).
Pour faire appel à l’intelligence collective, UMushroom se base sur trois clés de lecture en plus des informations financières habituelles pour évaluer une action: l’avis des analystes bancaires, le point de vue de la presse professionnelle et celui des autres investisseurs.