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La Bourse suisse démarre dans le rouge

Vers 09h05, le SMI abandonnait 0,37% à 11.697,28 points, le SLI lâchait 0,28% à 1935,66 points et le SPI 3% à 15.573 points.

Nestlé essuyait les plus grandes pertes (-0,9%), précédé de Swiss Re (-0,8%) et d'UBS (-0,7%).
Nestlé essuyait les plus grandes pertes (-0,9%), précédé de Swiss Re (-0,8%) et d'UBS (-0,7%).
18 décembre 2024, 9h59
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La Bourse suisse a ouvert en zone rouge mercredi matin, après avoir terminé sur une note positive la veille. Les observateurs du marché attendaient impatiemment la publication en soirée de la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) à l’issue du comité de politique monétaire ainsi que les données de l’inflation en zone euro.

La Fed abaissera très probablement ses taux de 25 points de base (pb), opinent la plupart des experts tels que César Pérez Ruiz, directeur des systèmes d’information et responsable des investissements à la banque Pictet. Celui-ci relève toutefois «que les craintes inflationnistes restent vives dans une économie américaine robuste. Il pourrait donc s’agir d’une baisse de taux 'agressive', avant que la Fed ne fasse une pause en janvier».

Pour l’analyste de Swissquote, Ipek Ozkardeskaya, cette baisse attendue de 25 pb, les Etats-Unis n'en ont «pas nécessairement besoin, en plus de la baisse de 75 points de base opérée depuis septembre». «Les marchés boursiers américains sont au plus haut, les prix de l’immobilier sont au plus haut, la dette nationale américaine est au plus haut, l’IPC américain ne progresse plus vers l’objectif de 2%, la croissance est forte et le marché de l’emploi se porte bien», souligne-t-elle.

John Plassard, expert chez Mirabaud Banque, précise que les marchés surveilleront également de près les commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, et la mise à jour des Dot Plots (nuage de points) pour obtenir des signaux sur la politique future.

Avant la Fed, les investisseurs analysaient avec attention les chiffres de l’inflation britannique. Celle-ci a poursuivi en novembre une remontée entamée le mois précédent, à 2,6% sur un an, une hausse conforme aux attentes des économistes, selon les données publiées mercredi par l’Office national des statistiques (ONS).

Ces données sont également scrutées de près par la Banque d’Angleterre (BoE), qui avait relevé son taux directeur depuis fin 2021 pour lutter contre cette envolée des prix, ce qui s’est traduit pour les particuliers comme les entreprises britanniques par des coûts du crédit plus chers, notamment immobiliers.

Les observateurs du marché attendaient par ailleurs les données de l’inflation en zone euro en novembre en fin de matinée.

Vers 09h05, le Swiss Market Index (SMI) abandonnait 0,37% à 11.697,28 points, le Swiss Leader Index (SLI) lâchait 0,28% à 1935,66 points et le Swiss Performance Index (SPI) 3% à 15.573 points. Sur les trente plus imposantes valorisations, dix-neuf se trouvaient dans le rouge et onze en territoire positif.

Nestlé essuyait les plus grandes pertes (-0,9%), précédé de Swiss Re (-0,8%) et d’UBS (-0,7%). La grande banque suisse a remboursé avant échéance un emprunt à taux variable non garanti émis en son temps par Credit Suisse. Il porte sur une valeur de 1,5 milliard d’euros à échéance 2026.

Parmi les autres poids lourds, Novartis et le bon Roche reculaient tous les deux de 0,2%. Le géant pharmaceutique et du diagnostic Roche a obtenu un marquage CE de conformité européenne pour un dispositif de spectrométrie de masse destiné à étoffer sensiblement la palette de tests disponibles pour sa plateforme Cobas d’analyses de routine.

En tête de peloton, on retrouvait Sandoz Group (+0,7%), Givaudan, dont UBS a abaissé l’objectif de cours à 4380 francs, contre 4520 francs auparavant, ainsi qu’Adecco (+0,5% chacun).

Sur le marché élargi, l’industriel uranais Dätwyler se délestait de 1,6%. Le spécialiste des solutions d’étanchéité s’est prescrit pour la période 2025-27 une cure d’austérité destinée à ressusciter sa croissance et à redynamiser sa rentabilité. Il devise le coût unique du programme «Forwardnow» à 38 millions de francs, pour un allègement à terme de la base de coûts de 24 millions par année.

Le boulanger industriel Aryzta perdait 1,1% après avoir annoncé lancer la construction d’un nouveau four à pierre de grande taille à Eisleben, en Allemagne. Cette installation fabriquera des produits de boulangerie-pâtisserie pour le marché allemand et sera mise en service au deuxième semestre 2025. (AWP)