La Bourse suisse a entamé la séance de mercredi sur un rebond, après avoir échoué à terminer dans le vert mardi soir. A Wall Street, les principaux indices américains ont terminé en net rebond mardi soir, sans toutefois récupérer tous les points perdus lors des séances précédentes.
En Asie également, l’heure était à la reprise, tant pour les bourses chinoises que la place tokyoïte. Fortement chahuté lundi, l’indice Nikkei de Tokyo, qui avait chuté de 12%, a encore repris des couleurs mercredi, clôturant en hausse après un rebond de 10% la veille.
Sur le front conjoncturel, la Chine a vu la dynamique de ses exportations s’enrayer en juillet, tandis que ses importations ont nettement rebondi. En France, le déficit commercial est resté stable en juin à 7,1 milliards d’euros. Les exportations allemandes ont de leur côté reculé de 3,4% sur un mois en juin, alors qu’un rebond était attendu, montrant que la sortie du tunnel n’est pas en vue pour la première économie européenne.
La conjoncture suisse s’est légèrement redressée au mois de juillet, selon le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l’Ecole polytechnique de Zurich. Cette amélioration provient essentiellement d’une évolution favorable dans l’industrie manufacturière.
Vers 9h19, le SMI prenait 0,99% à 11.624,29 points, le SLI gagnait 1,1% à 1881,22 points et le SPI prenait 1,0% à 15.500,27 points. La quasi-totalité des 30 valeurs vedettes avançait, à deux exceptions près: Kühne +Nagel, dans le rouge, et Nestlé, à l’équilibre.
SIG Group (+2,7%) prenait la tête du classement provisoire, après un relèvement de recommandation par Barclays à «overweight». La deuxième marche était occupée par Sandoz (+2,3%), qui doit publier ses résultats semestriels jeudi et la troisième par Straumann (+2,0%).
Le géant de la souris Logitech (+0,3%) a annoncé la nomination de Matteo Anversa au poste de directeur financier à compter du 1er septembre. Le nouveau responsable succède à Meeta Sunderwala, qui occupe cette fonction à titre intérimaire depuis le départ fin mai de Charles Boynton.
Le bon de jouissance Roche prenait 1,4%. Le conglomérat pharmaceutique évaluerait selon le Financial Times des options de désengagement de l’agrégateur et exploitant de données oncologiques new-yorkais Flatiron Health, acquis intégralement en 2018 pour 1,9 milliard de dollars. Traitée comme une filiale indépendante, Flatiron rencontrerait toutefois des difficultés à nouer de nouvelles collaborations avec d’autres sociétés pharmaceutiques, du fait de son appartenance à Roche, selon le quotidien.
Novartis (+1,2%) était également recherché, tandis que le troisième poids lourd Nestlé était stable.
Seul titre dans le rouge, Kühne +Nagel lâchait 0,2%.
Calida en hausse
Sur le marché élargi, le fabricant de lingerie et vêtements de nuit Calida (+5,4%) a annoncé le lancement d’un programme de rachat d’actions suite au gain issu de la cession de Lafuma et la réduction de la participation de la famille fondatrice. Les actionnaires doivent ainsi profiter d’une hausse de 10% du bénéfice par action et de l’augmentation de la part du capital flottant.
Le spécialiste des technologies sans fil U-blox (+0,7%) a vu ses recettes divisées par près de trois sur un an au premier semestre 2024. Il pointe des difficultés persistantes dans le marché de l’industrie. La firme de Thalwil est en outre restée largement déficitaire. (AWP)