La saison des résultats bat son plein. Jusqu’à présent, bien plus de la moitié de l’ensemble des entreprises ont largement dépassé les prévisions du marché. En revanche, environ un quart des entreprises n’ont pas été en mesure de remplir les attentes.
Les bonnes surprises sont venues des segments de la consommation et de l’industrie. La croissance des chiffres d’affaires plus forte qu’attendu, ainsi que les importantes entrées de commandes dans le secteur manufacturier, ont été particulièrement remarquées.
En 2021, les bénéfices des entreprises suisses devraient enregistrer un nouveau record absolu, dû à la forte reprise conjoncturelle et ainsi qu’à l’important redressement des chiffres d’affaires. La rentabilité opérationnelle suit aussi ce chemin. Au cours du second semestre, la hausse des coûts a tout de même commencé à impacter les marges record.
En Europe aussi s’esquisse une solide série de résultats avec des annonces nettement plus positives que négatives. Tout comme en Suisse, la pression des coûts ralentit la poursuite des hausses de marges. Toujours est-il que le taux d’augmentation des bénéfices des entreprises en Europe en 2021 devrait afficher une forte progression, à deux chiffres.
La saison des résultats se révèle également très positive en Amérique du Nord. Jusqu’à présent, une nette majorité des entreprises ont publié des chiffres supérieurs aux prévisions. Dans leur ensemble, les sociétés américaines vont également clôturer l’année 2021 sur de nouveaux records.
Et cela continue
En dépit d’une exigeante gestion des coûts, nos recherches tablent, cette année aussi, sur une solide croissance des bénéfices des sociétés anonymes un peu partout, que ce soit en Suisse, en Europe ou aux Etats-Unis. L’économie va continuer sur sa bonne lancée, même si la dynamique devrait progressivement ralentir au cours de l’année.
Les placements en actions conservent donc leur attrait. En effet, l’inflation pourrait visiblement augmenter de manière plus importante que ces deux dernières décennies, avec des taux d’intérêt qui devraient ainsi s’extirper progressivement de leurs niveaux historiquement bas.
Diversification sectorielle
Dans un tel contexte, les «valeurs réelles», ainsi que les portefeuilles d’actions basés sur un style «value», représentent un bon axe d’investissement. Devant la complexité accrue, une bonne diversification sectorielle et stylistique est indispensable.
Au-delà de solides valeurs de bonne qualité, il est donc recommandé de détenir, dans un portefeuille d’actions, des actions cycliques qui profitent de l’amélioration de la conjoncture, ainsi que des valeurs financières portées par la légère amélioration au niveau des rendements.