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Il est temps de bien choisir

Pour optimiser les retours, il sera important de différencier entre sujets, pays, secteurs et entreprises.

Geraldine Sundstrom
Pimco - Gestionnaire d’allocation d’actifs
27 août 2021, 7h00
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L’économie globale et les marchés financiers se trouvent à un croisement. Etant donné que le soutien politique monétaire et fiscal semble culminer, les hauts niveaux de croissance économique indiqués récemment seront modérés en 2022 tout en restant supérieurs à la tendance. Pour optimiser les retours, il sera important de différencier entre les sujets, les pays, les secteurs et les entreprises.

Les pics

Bien que l’incidence ait de nouveau augmenté significativement dans de nombreux pays, la période la plus difficile de la pandémie semble être surmontée. Ceci signifie aussi une diminution progressive du soutien politique monétaire et fiscal. En ce qui concerne la politique monétaire, les banques centrales commencent déjà à normaliser leurs procédures. Nous nous attendons à ce que les banques centrales de la plupart des pays industrialisés commencent à augmenter leur taux d’intérêt en 2023.

Bien que la forte augmentation relativement surprenante de l’inflation ait soulevé quelques craintes sur les marchés, nous restons d’avis que les moteurs primaires sont temporaires et causés principalement par les effets de base (sur un an), les goulots d’étranglement au niveau de l’approvisionnement et les pénuries temporaires; des problèmes qui devraient être résolus d’ici 2022.

Le milieu du cycle du marché

Le retrait du soutien politique fiscal et monétaire ralentira la croissance du PIB l’année prochaine. Le PIB réel des pays industrialisés atteindra probablement son maximum en 2021, avec une augmentation d’environ six pour cent. C’est pourquoi, il faut s’attendre à ce que la croissance des pays industrialisés passe à moins de trois pour cent en 2022.

D’un point de vue global, l’économie internationale se trouve actuellement au milieu du cycle économique. Ces périodes sont généralement propices pour investir dans les actifs sensibles à la croissance. De solides retours sur investissement peuvent être attendus dans les fonds propres. Les obligations d’entreprise ont aussi tendance à afficher des retours positifs dans ce type d’environnement. Mais souvent, ils sont inférieurs à ceux des fonds propres sur une base à risque pondéré. En raison de leur valorisation relative, nous préférons les fonds propres aux autres investissements risqués.

Au sein de nos portefeuilles de multi-actifs, nous nous concentrons sur les fonds propres des secteurs positionnés de manière à bénéficier des variations sur le long terme comme dans le domaine technologique, géopolitique et du développement durable. Le choix se porte sur des sociétés des secteurs verts, numériques et spécialisées dans les exploitations forestières et de la cellulose, tout en restant prudents quant aux entreprises dont l’activité repose sur des combustibles fossiles. Pour ce qui est des obligations souveraines, nous préférons nous limiter aux obligations européennes, australiennes et canadiennes. Bien entendu, une gestion active est toujours de mise.