Les investissements à revenu fixe en francs génèrent presque tous des rendements réels (c’est-à-dire ajustés à l’inflation) négatifs. Dès lors, les portefeuilles bien diversifiés d’actions à dividendes stables sont, sans doute, une alternative intéressante.
En effet, ceux-ci génèrent actuellement un dividende d’environ 4%. Ce rendement peut même être augmenté à environ 7% par an si des options d’achat sont systématiquement vendues sur ces actions à dividendes dans le portefeuille (stratégie d’options d’achat couvertes).
Comment cela fonctionne-t-il?
Une option d’achat donne à l’acheteur le droit, mais non l’obligation, d’acheter un certain nombre d’actions à un prix d’exercice spécifié dans un certain délai. En retour, le vendeur de l’option reçoit une prime pour accorder à l’acheteur le droit d’acheter les actions au prix d’exercice spécifié. Cette prime représente un revenu immédiat, que l’option soit finalement exercée ou non.
Maintenant, de telles options d’achat (avec une durée, par exemple, de trois mois) sont vendues de manière répétée sur les titres d’un portefeuille d’actions à dividendes. Le prix d’exercice est fixé à environ 5% au-dessus du prix du marché actuel. Cela signifie que, au cours des trois prochains mois, le potentiel de gains de prix de plus de 5% sur l’action sous-jacente est abandonné, mais en retour, la prime d’option est immédiatement collectée.
Ainsi, une telle stratégie peut être rentable, surtout lorsque les actions augmentent légèrement, évoluent latéralement ou même baissent.
Un rendement pas soumis à l’impôt
Comme mentionné, en vendant systématiquement (également en écrivant) des options d’achat sur toutes les actions d’un portefeuille, le revenu total peut être considérablement augmenté, et l’investisseur peut également participer à une légère tendance haussière des marchés.
Un avantage supplémentaire de cette stratégie d’options d’achat couvertes est que les primes d’option collectées ne sont pas traitées comme des revenus mais comme des plus-values pour des raisons fiscales, et ne sont donc pas soumises à l’impôt sur le revenu. Une bonne partie du rendement de distribution peut ainsi être générée sans impôt, rendant un tel portefeuille attrayant sous divers aspects.