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Dans le rouge, le SMI repasse sous les 13.000 points

L'indice vedette a reculé de 0,65% à 12.958,34 points, plus bas à 12.921,94 et plus haut à 13.026,95. Le SLI a abandonné 0,80% à 2107,37 points et le SPI 0,64% à 17.110,23 points.

SIG Group (+2,9%) précède Julius Bär et Novartis (chacun +0,6%) et Swiss Re et le bon Lindt (chacun +0,5%) en tête du petit peloton des gagnants.
SIG Group (+2,9%) précède Julius Bär et Novartis (chacun +0,6%) et Swiss Re et le bon Lindt (chacun +0,5%) en tête du petit peloton des gagnants.
27 février 2025, 18h00
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La Bourse suisse a cédé du terrain jeudi. Le SMI est repassé sous la barre des 13.000 points au lendemain d'un plus haut historique à 13.100 unités. La saison des résultats s'est poursuivie avec ceux de Swiss Re pour les blue chips et ceux d'une ribambelle d'entreprises du marché élargi.

A New York, Wall Street évoluait en ordre dispersé en matinée après les résultats du mastodonte des puces électroniques Nvidia, les investisseurs digérant aussi les nouvelles déclarations de Donald Trump sur les droits de douane.

Le président américain a annoncé que les Etats-Unis imposeraient des droits de douane supplémentaires de 10% sur les produits chinois à compter du 4 mars, et affirmé que les surtaxes visant le Canada et le Mexique entreraient également en vigueur à cette date.

En Suisse, la croissance économique a progressé sur les trois derniers mois de 2024, grâce en partie aux secteurs de l'industrie et des services. D'octobre à fin décembre, le produit intérieur brut (PIB) corrigé des variations saisonnières et des événements sportifs a progressé de 0,5%, après 0,2% le trimestre précédent. 

L'industrie technologique suisse a en revanche connu un exercice 2024 décevant. Tant les ventes que les exportations sont en baisse. Aucune embellie n'est par ailleurs en vue pour la branche.

Le SMI a reculé de 0,65% à 12.958,34 points, plus bas à 12.921,94 et plus haut à 13.026,95. Le SLI a abandonné 0,80% à 2107,37 points et le SPI 0,64% à 17.110,23 points. Sur les trente valeurs vedettes, vingt-trois ont reculé, six avancé et Swiss Life a fini à l'équilibre.

SIG Group (+2,9%) précède Julius Bär et Novartis (chacun +0,6%) et Swiss Re et le bon Lindt (chacun +0,5%) en tête du petit peloton des gagnants.

Le réassureur a enregistré une solide performance l'année dernière, améliorant son bénéfice à 3,2 milliards de dollars, malgré les coûts des catastrophes naturelles et la constitution d'importantes réserves. Le groupe va faire face à l'instar de la branche à des coûts élevés provoqués par les violents incendies ayant ravagé en janvier une partie de Los Angeles.

Les deux autres poids lourds Roche (-0,5%) et Nestlé (-0,6%) n'ont pas échappé à la tendance.

Kühne+Nagel (-4,5) a fini lanterne rouge derrière Adecco (-4,3%) et VAT Group (-3,5%).

Sur le marché élargi, l'équipementier du bâtiment Arbonia (+0,2%) a prévu une rémunération totale de 5,83 francs par action en faveur de ses actionnaires lors de la prochaine assemblée générale, dans le sillage de la finalisation de la vente de la division Climate.

Poursuivant la croissance de ses revenus l'an dernier, le biochimiste Bachem (-3,5%) a amélioré sa rentabilité en 2024. Le bénéfice net a progressé de 7,5% sur un an à 120,2 millions de francs. Les ventes devraient franchir le cap du milliard de francs en 2026.

Le chimiste de spécialités Clariant (-3,0%) a indiqué la veille «fermement rejeter» les accusations du géant français TotalEnergie concernant des infractions au droit de la concurrence sur le marché de l'éthylène.

L'action DocMorris (-9,5%) a fait les frais d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) au sujet de la promotion des médicaments soumis à prescription. Le groupe thurgovien pourrait être obligé de revoir ses pratiques commerciales sur son principal marché, l'Allemagne.

Les difficultés que traverse le secteur automobile en Europe ont affecté la marche des affaires de Feintool (-3,9%), qui a subi un tassement de ses recettes et a bouclé l'exercice écoulé sur une perte nette. Les actionnaires du groupe bernois en restructuration devront se passer de dividende au titre de 2024.

Le groupe Kudelski (-4,0%) a défié les pronostics, affichant un bénéfice net pour son exercice 2024, obtenu cependant grâce à la vente de son activité phare Skidata. Le spécialiste du cryptage de contenus et de la cybersécurité, qui doit terminer sa restructuration au premier semestre de cette année, dit vouloir atteindre la rentabilité en 2026, sans exclure de nouvelles suppressions d'emplois.

Le spécialiste zurichois du chauffage et de la climatisation Meier Tobler (-2,7%) a vu sa rentabilité s'éroder encore l'an dernier, dans le sillage notamment d'une chute des ventes de pompes à chaleur de près d'un tiers. Face à l'ampleur des incertitudes quant à l'évolution des affaires, le groupe renonce à formuler des prévisions.

L'industriel de Winterthour Sulzer (+10,6%) a fortement progressé dans la foulée de résultats annuels probants et d'une confiance affichée pour l'exercice en cours. Ses actionnaires seront cajolés avec un dividende proposé à 4,25 francs par action, contre 3,75 francs un an plus tôt.

Bystronic (-3,8%), Elma (inchangé), la BC de Bâle-Campagne (+0,4%) et Intershop (+0,7%) ont également dévoilé leurs résultats. (AWP)