L’UE adopte la directive sur le reporting ESG
Le Parlement européen a adopté jeudi en séance plénière la directive dite CSRD pour Corporate Sustainable Reporting Directive. Le texte, en vigueur d’ici à 2025 pour les grandes entreprises, oblige ces dernières à faire notamment connaître leur impact sur la planète. Quelque 50.000 multinationales, cotées ou pas, sont concernées par cette directive. Le tour des PME viendra mais elles disposent de plus de temps pour s’adapter. (’AGEFI)
CDP se prépare à intégrer les normes de l’ISSB
Le Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité (ISSB) a annoncé la semaine dernière lors de la COP27 que CDP s’engageait à reprendre ces normes dans sa plateforme. Quelque 18.700 sociétés, qui pèsent la moitié de la capitalisation mondiale, divulguent leurs données ESG via cette entité à but non lucratif, indique le communiqué. Les nouveaux standards de l’ISSB, en cours d’élaboration, devraient ainsi réduire la charge administrative des entreprises. (’AGEFI)
L’ONU pointe le manque d’ambition de Gfanz…
Lors de la COP27 à Charm el-Cheikh, un rapport soutenu par les Nations unies a appelé l’alliance de Glasgow pour une finance sans carbone (Gfanz) à intensifier ses efforts afin de garantir la crédibilité des annonces venant des acteurs financiers. Les auteurs souhaitent éviter que les promesses de ces acteurs internationaux, y compris suisses, ne soient utilisées à des fins d’écoblanchiment. Le groupe d’experts conviés par le Secrétaire général de l’ONU formule une série de recommandations. (’AGEFI)
… que conteste son initiateur Mark Carney
A la tête de la Gfanz, Mark Carney a répondu, sur Twitter, que ces institutions financières s’efforcent de prendre des engagements concrets. Cependant, «il y a des limites aux actions volontaires. Le temps file et le monde ne fera pas suffisamment de progrès sans des politiques gouvernementales plus efficaces et des réformes significatives de l’architecture financière internationale.» La Gfanz appelle à davantage de régulation mondiale, écrit celui qui est aussi l’envoyé spécial de l’ONU sur l’action climatique et la finance. (’AGEFI)
Chaque mercredi, «L’Agefi» et Conser publient une série d'indicateurs pour comparer les grands indices. Les comparaisons s’effectuent à partir d’ETFs et selon la méthodologie développée par Conser – le fonds ESG actif est sélectionné en partenariat avec AngloSwiss.
1er mercredi du mois: Actions monde
2e mercredi: Actions Etats-Unis
3e mercredi: Actions Europe
4e mercredi: Actions économies émergentes
5e mercredi (30 mars, 29 juin, 31 août, 30 novembre): entretien avec le gérant d’un fonds suivant les principes de l’investissement responsable (environnement, social, gouvernance). Plus d'explications www.conser.ch
«ESG consensus», mode d’emploi
Pour réconcilier les différentes notes en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), Conser a développé une méthodologie propre «ESG Consensus®». Cette dernière s’appuie sur des sources et des opinions variées qui reflètent l’évaluation des professionnels de la finance durable pour près de 7000 entreprises. Il ne s’agit pas de juger qui a tort ou raison, mais de combiner les avis pour offrir une comparaison ESG neutre entre les multiple fonds.
Le tableau ci-dessus comprend:
Note générale de durabilité: comprise entre D- (pauvre) et A+ (très bon).
Secteurs: secteurs sensibles (alcool, jeux, OGM, nucléaire, pornographie, tabac, armement) signalés en rouge si présents à plus de 1%
Normes: standards (éthique, corruption, environnement, droits humains, régime oppressif, bombes à sous-munition) signalés en rouge si non respectés
Climat (+) et (-): expositions aux enjeux climatiques
Volatilité: variation de la performance financière
Performance: rendement du portefeuille