Macron accentue l’irrationalité boursière

Je me souviens de ce mois de mai 1987 comme si c’était hier. L’année précédente s’était terminée sur un gain de 27% (S&P500) et nous en étions déjà à +14% pour les 5 premiers mois. Les valorisations semblaient extravagantes, mais le marché étouffait rapidement toute velléité de correction. Tournés en ridicule, les spécialistes qui criaient au loup depuis plusieurs mois en furent réduits à ne plus émettre le plus petit hurlement et les actions poursuivaient gaillardement leur ascension dans l...