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L’inexistence incontestable de la classe dirigeante

Les Belles-Lettres réédite en français «Vers une société sans Etat», de David Friedman. Dans cette œuvre centrale de la pensée libertarienne, l’auteur cherche à démontrer non seulement la désirabilité, mais aussi la faisabilité pratique d’une société fonctionnant sans le moindre État, défini comme une agence de type gouvernementale bénéficiant d’un monopole de la violence légale et parfois de divers autres droits exclusifs. Pour lui, la société fondée sur des seuls échanges volontaires entre individus libres est la seule société juste qui puisse être. Il défend ainsi la privatisation de fonctions régaliennes comme la justice, la police ou la monnaie. Il aborde également la question des services publics. Extraits.

17 avril 2013, 22h40
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Considérons une société de marché libre où le vol est inexistant, et imaginons qu’un changement quelconque, social, technologique, ou autre, rende subitement le vol possible. Quel est l’effet général produit? On pourrait supposer qu’il s’agit simplement d’un transfert de la somme volée d’un groupe de personnes à un autre groupe de personnes ; les victimes sont appauvries du même montant dont les voleurs se sont enrichis. Or, ce raisonnement est faux.

Les gens embrassent la profession de ...
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