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Les marchés boursiers en légère hausse avant les indicateurs d’inflation américains

La Bourse de New York a ouvert lundi en légère progression, après une semaine de records, en attendant des indicateurs d'inflation aux Etats-Unis. L’optimisme était mesuré ailleurs sur le globe.

Wall Street débute prudemment en hausse, après une semaine de records. Vers 14h15 GMT, le Dow Jones avançait de 0,37%, le Nasdaq de 0,18% et le S&P 500 de 0,14%.
Keystone
Wall Street débute prudemment en hausse, après une semaine de records. Vers 14h15 GMT, le Dow Jones avançait de 0,37%, le Nasdaq de 0,18% et le S&P 500 de 0,14%.
08 novembre 2021, 16h41
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Les marchés boursiers gardaient leur dynamique après une semaine pleine de records, et avançaient tranquillement lundi, malgré le retour de la thématique inflationniste. La Bourse de New York a ouvert en hausse, après une semaine de records: le Dow Jones avançait de 0,40%, le S&P 500 de 0,10% et le Nasdaq de 0,14% vers 15h05 GMT.

En Europe, l'optimisme était mesuré: Paris gagnait 0,23% et atteignait un nouveau record absolu, détrônant celui de vendredi. Londres prenait 0,12% et Francfort était proche de l'équilibre (-0,02%).

Le retour du spectre de l’inflation

Cette semaine, "le vieux fantôme de l'inflation réapparaît dans tous les esprits", selon Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades, à l'approche de la publication de l'indice des prix à la production (PPI) et l'indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis mardi et mercredi. Si "le marché semble avoir conclu qu'au total les banquiers centraux allaient maintenir une position très accommodante pour encore longtemps", d'après les analystes de La Banque Postale AM, une inflation trop élevée pourrait les pousser à remonter leurs taux directeurs plus rapidement que prévu.

Le vice-président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Richard Clarida a d'ailleurs déclaré lundi que si l'inflation ralentit et que le chômage recule comme il l'anticipe aux Etats-Unis, les "conditions nécessaires pour relever (...) les taux directeurs seront atteintes d'ici la fin de l'année 2022". Il a cependant souligné que l'institution est encore "loin d'envisager une hausse des taux d'intérêt".

La Fed est encore loin d'envisager une hausse des taux d'intérêt

Richard Clarida, vice-président de la Fed

Concernant l'inflation, Richard Clarida table sur un ralentissement à 2,3% d'ici fin 2022. Il juge, de plus, que les déséquilibres entre l'offre et la demande devraient "se dissiper avec le temps lorsque le marché du travail et la chaîne d'approvisionnement mondiale finiront par s'ajuster", et ce "sans pression persistante" sur les prix et les salaires.

Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt des Etats remontaient très légèrement après leur forte chute en fin de semaine dernière. Le taux à 10 ans américain s'établissait à 1,48%, contre 1,45% à la clôture de vendredi.

Les voyages reprennent aux Etats-Unis

Après 20 mois de restrictions, les Etats-Unis rouvrent enfin leurs frontières terrestres et aériennes aux voyageurs vaccinés contre le Covid-19, ce lundi. Les cours des compagnies aériennes américaines montaient dans le sillage de cet allègement de la réglementation. United Airlines prenait 2,07% à 53,82 dollars, American Airlines 1,47% à 22,16 dollars et Delta Air Lines 1,69% à 45,07 dollars. A Paris, Air France-KLM montait de 1,07% à 4,71 euros .

Tesla: les Twittos ont parlé

Le titre du fabricant de voitures électriques Tesla reculait de 4,27% à 1167 dollars à Wall Street, bousculé par son patron Elon Musk qui, après avoir sollicité ses abonnés sur Twitter, s'est engagé à vendre 10% de ses parts.

Henkel découpe sa rentabilité

Le fabricant de produits domestiques et d'adhésifs Henkel souffrait (-5,87% à 76,06 euros) après avoir taillé dans son objectif de rentabilité en raison de la hausse des prix des matières premières et du transport. Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires du groupe qui détient notamment les marques Le Chat, Schwarzkopf, Bref ou Pattex, a progressé de 3,5% à 5,1 milliards d'euros.

Du côté du pétrole, de l'euro et du bitcoin

Les cours du pétrole continuaient lundi de se remettre de l'accès de faiblesse de la semaine passée, nourris par la décision de l'Opep+ d'augmenter sa production la semaine passée, l'adoption du vaste plan d'investissements dans les infrastructures aux Etats-Unis et une augmentation des tarifs d'Aramco vers l'Asie.

Vers 15h00 GMT, le cours du baril américain de WTI gagnait 0,57% à 81,73 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,68% à 83,30 dollars. L'euro ne parvenait pas à rebondir durablement face au billet vert, après avoir atteint un plus bas en 15 mois vendredi en cours de séance. Il restait stable (+0,06%) à 1.1574 dollar. Le bitcoin s'approchait de son plus haut historique, grimpant de 3,87% à 65,320 dollars. (AWP)