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Les limites des augures conjoncturels

Le marché suisse des actions se montre nettement plus optimiste que les indicateurs et que les commentateurs sur les conséquences du lâchage du franc par la BNS.

Martin Neff (Chef économiste Raiffeisen)
Martin Neff (Chef économiste Raiffeisen)
06 mai 2015, 21h24
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Lorsque, mi-janvier, la Banque nationale a laissé de nouveau flotter le taux de change, le moral économique en Suisse a plongé en flèche. Le lendemain déjà, les économistes prédisaient à la Suisse une récession pour 2015. Et les inquiétudes étaient donc énormes. Lorsque le franc s’est ensuite de nouveau légèrement affaibli en février, affichant un rapport de 1,08 face à l’euro, il régnait un silence d’airain, presque suspect. Peu de voix se sont alors élevées pour dire que la situation ne serait...
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