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Le SMI chute dans le rouge à l’approche de la mi-journée

Vers 11h10, l’indice phare atteignait un nouveau plus bas du jour, cédant 0,73% passant sous les 10.900 points à 10.888,26 points.

Le SLI se montrait à peine plus solide, lâchant 0,59% à 1704,54 points et l'indicateur élargi SPI 0,65% à 14.275,59 points.
Le SLI se montrait à peine plus solide, lâchant 0,59% à 1704,54 points et l'indicateur élargi SPI 0,65% à 14.275,59 points.
02 octobre 2023, 11h41
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Après avoir entamé la première séance de la semaine du bon pied, la Bourse suisse s’affichait dans le rouge à l’approche de la mi-journée. Déjà hésitants en début de matinée, les investisseurs confirmaient leurs dispositions à l’attentisme malgré l’accord intervenu au Sénat américain permettant d’éviter la paralysie de l’administration fédérale. Le flux de nouvelles d’entreprises d’importance demeurait modeste.

De nombreux signaux semblent indiquer qu’un rebond pourrait voir le jour après un mois de septembre à mettre aux oubliettes, observe cependant John Plassard de Mirabaud Banque. Elus républicains et démocrates aux Etats-Unis ont adopté en dernière minute une mesure d’urgence permettant de continuer d’assurer le financement de l’administration fédérale. Mais cette mesure ne vaut que pour 45 jours et elle exclut notablement l’aide à l’Ukraine en guerre demandée par la Maison Blanche.

Si l’échéance n’est pour l’instant que repoussée et que «nous allons probablement devoir à nouveau vivre ce cirque politique», l’accord «est un soulagement pour les marchés», note Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

«Cela veut aussi dire que les marchés peuvent à nouveau se concentrer sur les données économiques», comme l’inflation américaine de vendredi passé, ajoute-t-il. L’inflation dite sous-jacente, hors prix de l’énergie et de l’alimentation, y a ralenti à 3,9% sur un an (contre 4,3% en juillet), selon l’indice PCE privilégié par la Réserve fédérale (Fed).

Du côté des premières informations macroéconomiques du jour, la confiance des grandes entreprises japonaises a progressé plus que prévu en septembre, selon le dernier baromètre trimestriel Tankan de la Banque du Japon. Selon l’indicateur, la reprise économique post-pandémie du Pays du Soleil Levant est toujours en cours.

En France, l’activité manufacturière vu sa contraction s’accélérer en septembre, pénalisée par une nouvelle baisse de la demande, selon l’indice PMI publié lundi par le cabinet S & P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCBO).

En Suisse, les chiffres d’affaires du commerce de détail ont reculé en août de 0,2% par rapport à l’année dernière. Corrigés des variations saisonnières, les recettes ont grappillé 0,4% sur un mois. Ceux du secteur tertiaire ont reculé de 10,0% en rythme annuel en juillet.

Le moral des directeurs d’achat helvétiques s’est lui nettement rétabli en septembre, restant cependant cantonné sous le seuil de croissance. L’optimisme déjà de mise dans le secteur des services s’est par ailleurs encore renforcé.

Après avoir démarré la séance en hausse de 0,11%, le SMI fléchissait de manière quasi-imperceptible dans les tout premiers échanges, avant d’accélérer sa chute et de passer définitivement dans le rouge peu avant 10h00. Et vers 11h10, le plongeon se poursuivait, l’indice phare atteignant un nouveau plus bas du jour, cédant 0,73% passant sous les 10’900 points à 10’888,26 points. Le SLI se montrait à peine plus solide, lâchant 0,59% à 1704,54 points et l’indicateur élargi SPI 0,65% à 14’275,59 points.

Sur les trente valeurs constitutives du Swiss Leader Index, elles n’étaient plus que cinq à gagner du terrain, les 24 autres en perdant, alors que Lindt faisait du surplace.

En haut de tableau, le bon de participation Schindler bondissait de 1,0%, Morgan Stanley en ayant relevé la recommandation à «equal weight», contre «underweight» précédemment. L’objectif de cours monte à 197 francs, contre 194 francs. Mais JPMorgan a abaissé le sien à 220 francs, contre 230 francs précédemment, l’établissement demeurant neutre dans sa recommandation.

ABB (+0,9%) s’installait sur la 2e marche du podium provisoire, devant Holcim (+0,6%), SIG Group (+0,3%) et Kühne + Nagel (+0,2%).

Les poids lourds de la cote pesaient, Nestlé reculant de 0,6%, le bon Roche et la nominative Novartis chutant tous deux de 1%. Novartis a assuré avoir observé une validation du critère primaire préétabli pour l’étude clinique avancée Applause-Igan sur son traitement expérimental iptacopan dans l’indication contre la néphropathie à immunoglobulines IgA. Cette maladie liée au système du complément est à l’origine de maladies chroniques, voire de défaillances rénales, souligne le groupe.

UBS abandonnait 0,4%. Credit Suisse, désormais filiale du numéro un bancaire helvétique, a conclu un accord extra-judiciaire avec la République du Mozambique. Initialement, le procès civil devant la Haute Cour londonienne dans l’affaire dite de la «dette cachée» devait débuter ce lundi.

En queue de classement, Alcon (-2,4%) héritait de la lanterne rouge, derrière Givaudan (-1,8%), Sonova (-1,4%) et la porteur Roche (-1,1%).

Sur le marché élargi, Leclanché flanchait de 4,7%. Le producteur vaudois de batteries en difficulté a demandé et obtenu en fin de semaine dernière du régulateur de la Bourse suisse une extension au 31 octobre du délai de publication de ses résultats sur les six premiers mois de l’année.

La société pharmaceutique Basilea (+3,5%) a indiqué que l’Agence américaine du médicament (FDA) allait examiner la demande d’autorisation de mise sur le marché de son antibiotique ceftobiprole déposée en août dernier pour le traitement de trois pathologies (bactériémie à staphylocoque doré, infections bactériennes aiguës de la peau et des tissus mous et pneumonies bactériennes nosocomiales). Le verdict du régulateur étasunien est attendu pour le 3 avril 2024. (AWP)