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Le pétrole monte, optimisme toujours de rigueur sur les marchés du brut

Ce mercredi en fin de matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 0,69% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 61,51 dollars.

Le Brent reste sur une impressionnante série de huit séances consécutives de hausse.
Keystone
Le Brent reste sur une impressionnante série de huit séances consécutives de hausse.
10 février 2021, 12h32
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Les cours du pétrole, en hausse continue depuis le début de la semaine dernière, continuaient de grimper mercredi dans un marché optimiste qui attend la publication par l'EIA des stocks de brut aux Etats-Unis.

Vers 11h45, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 0,69% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 61,51 dollars.

Le baril américain de WTI pour le mois de mars s'appréciait dans le même temps de 0,53% à 58,67 dollars.

Le Brent reste sur une impressionnante série de huit séances consécutives de hausse, le WTI a quant à lui bouclé lundi sa septième.

Les deux contrats de référence en Europe et aux Etats-Unis se sont appréciés d'environ 20% depuis le début de l'année et retrouvent des prix respectivement plus vus depuis le 24 et le 21 janvier 2020, avant que la pandémie ne les précipite dans l'abîme.

Les principaux indices de référence "sont dans une nette tendance haussière car les investisseurs parient sur une reprise économique rapide une fois que le vaccin permettra d'assouplir les mesures de restrictions", a commenté Carlo Alberto De Casa, analyste d'Activtrades.

"En outre, toute nouvelle concernant des mesures de relance budgétaire ou monétaire supplémentaires accentue l'optimisme et déclenche de nouveaux achats", a-t-il ajouté

C'est le cas notamment aux Etats-Unis, premier consommateur de brut, où le gouvernement de Joe Biden compte passer un plan massif de 1.900 milliards de dollars au plus vite pour permettre une relance rapide de l'économie.

Par ailleurs, il est clair pour Naeem Aslam, d'Avatrade, que "l'Arabie saoudite ne laissera en aucun cas se former une surabondance de pétrole", de quoi soutenir encore un peu les cours du brut.

En plus des coupes décidées dans le cadre de la politique de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le premier exportateur mondial d'or noir a décidé en janvier d'entamer son propre quota de production d'un million de barils par jour supplémentaires en février et mars.

Le marché salue par ailleurs la publication mardi par l'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, de stocks de brut en baisse de 3,5 millions de barils la semaine passée dans le pays.

L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses chiffres plus tard dans la journée.

Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks sont également attendus en baisse mais dans une proportion moindre, de l'ordre de 800.000 barils. (awp)