Cette semaine, nous nous intéressons au titre d’Universal Music Group, entreprise de divertissement musical qui identifie et développe des artistes, produit et distribue de la musique. L’entreprise a été fondée en 1924 et son siège social se trouve à Hilversum, aux Pays-Bas.
Parmi les labels qui dominent l’industrie musicale, Universal Music Group est le plus grand acteur. Il héberge de nombreux artistes célèbres, tels que Taylor Swift, Adele, Justin Bieber, Drake, etc.
Le cours de l’action de la société a souffert au cours des derniers mois en raison des craintes des investisseurs qui pensent que l’intelligence artificielle (IA) pourrait représenter un réel danger pour l’industrie de la production musicale. Pourtant, ces craintes semblent quelque peu exagérées. Le secteur devrait profiter du pouvoir de fixation des prix des grands acteurs de la musique en streaming. Certains analystes s’attendent à ce que Spotify augmente ses prix, à l’instar d’autres services de streaming tels qu’Apple Music. Environ 70% de chaque dollar d’abonnement à la musique en streaming va aux labels et autres détenteurs de droits, de sorte qu’un dollar supplémentaire provenant de millions d’abonnements à Spotify ou à Apple Music chaque mois génère d’importantes marges bénéficiaires.
Voici comment la société est actuellement perçue par les médias professionnels et les analystes bancaires: le sentiment des médias sociaux professionnels est «neutre», tout comme le sentiment des médias sociaux du secteur. Il n’y a pratiquement pas de buzz autour de l’entreprise.
Le consensus des analystes est d’acheter le titre – sur 18 analystes bancaires couvrant le titre, 13 recommandent d’acheter le titre, deux recommandent de le conserver et trois analystes suggèrent de le vendre. Le potentiel de hausse médian du cours de l’action que ces analystes prévoient pour les six à douze prochains mois est actuellement de 27,9% (prix de référence à la clôture des marchés le 19/06/2023).
Pour faire appel à l’intelligence collective, UMushroom se base sur trois clés de lecture en plus des informations financières habituelles pour évaluer une action: l’avis des analystes bancaires, le point de vue de la presse professionnelle et celui des autres investisseurs.