16 septembre 2020, 8h02
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La Fed va tenir sa dernière réunion monétaire avant l'élection présidentielle de Donald Trump ou Joe Biden, le 3 novembre. Il est fort peu probable que la Réserve fédérale se fende d'un commentaire sur l'élection à venir, car elle ne prend traditionnellement pas position. Rien ne devrait bouger non plus du côté des taux d'intérêt, qui sont habituellement le point central des réunions du comité monétaire.
Ils devraient rester dans une fourchette de 0 à 0,25% pendant plusieurs années, après avoir été abaissés en urgence en mars face à la propagation du Covid-19 aux Etats-Unis et à la mise en place des mesures de confinement.
Ce sont surtout les prévisions économiques, que la Fed donne quatre fois par an, qui seront mercredi scrutées de très près, particulièrement dans le contexte de grande incertitude qui règne depuis le début de cette crise inédite.
Les membres du comité monétaire devraient parier sur "une reprise (économique) lente, une reprise lente de l'inflation", anticipe Steve Englander, de la banque Standard Chartered.
Avant l'été, la Fed tablait sur un recul de 6,5% du produit intérieur brut des Etats-Unis en 2020, avant un rebond de 5% en 2021 et une hausse de 3,5% en 2022.
Côté chômage, elle projetait un taux de 9,3% en 2020, avant de tomber à 6,5% en 2021 et 5,5% en 2022.
Mais, les chiffres du mois d'août ont été meilleurs que prévu avec un taux de chômage réduit déjà à 8,4% contre un pic historique de 14,7% en avril.
Le PIB s'est, lui, contracté de 31,7% au deuxième trimestre en rythme annualisé.
Ils devraient rester dans une fourchette de 0 à 0,25% pendant plusieurs années, après avoir été abaissés en urgence en mars face à la propagation du Covid-19 aux Etats-Unis et à la mise en place des mesures de confinement.
Ce sont surtout les prévisions économiques, que la Fed donne quatre fois par an, qui seront mercredi scrutées de très près, particulièrement dans le contexte de grande incertitude qui règne depuis le début de cette crise inédite.
Les membres du comité monétaire devraient parier sur "une reprise (économique) lente, une reprise lente de l'inflation", anticipe Steve Englander, de la banque Standard Chartered.
Avant l'été, la Fed tablait sur un recul de 6,5% du produit intérieur brut des Etats-Unis en 2020, avant un rebond de 5% en 2021 et une hausse de 3,5% en 2022.
Côté chômage, elle projetait un taux de 9,3% en 2020, avant de tomber à 6,5% en 2021 et 5,5% en 2022.
Mais, les chiffres du mois d'août ont été meilleurs que prévu avec un taux de chômage réduit déjà à 8,4% contre un pic historique de 14,7% en avril.
Le PIB s'est, lui, contracté de 31,7% au deuxième trimestre en rythme annualisé.