La Bourse suisse repartait en marche arrière mardi dans les premiers échanges, après avoir déjà calé lundi dans sa progression presque ininterrompue sur quatre semaines. Wall Street avait aussi marqué le pas, les principaux indices new-yorkais limitant toutefois les dégâts.
«Les marchés aux Etats-Unis ont démarré la semaine sur une note prudente - sans surprise au terme d’une période d’accélération et à l’approche des rééquilibrages de fin de mois ainsi que de la publication dans le courant de la semaine de données sur l’inflation,» résume Tony Sycamore, pour la banque IG.
Sur le vieux continent, le moral des consommateurs allemands pour décembre a connu un modeste rebond, tout comme celui des ménages français en novembre.
A 09h14, le Swiss Market Index (SMI) s’effritait de 0,33% à 10.786,23 points, le Swiss Leader Index (SLI) de 0,47% à 1702,94 points et le Swiss Performance Index (SPI) de 0,41% à 14.133,42 points. Sur les trente principales valorisations, seules quatre se maintenaient à flot.
Le géant pharmaceutique Novartis (+0,4%) constituait l’une des heureuses exceptions, qui a modérément relevé ses ambitions de croissance à moyenne et longue échéance, en compagnie de Swiss Re (+0,7%), SIG Group (+0,3%) et Zurich Insurance (+0,1%).
La lanterne rouge échoyait à Julius Bär (-2%), handicapé par une recommandation à la vente émanant de Morgan Stanley. Les valeurs du luxe Swatch (porteur -1,6%) et Richemont (-1,5%) figuraient respectivement en avant-dernière et antépénultième positions.
Le chimiste de la construction Sika (-0,6%) évoluait dans le ventre mou du classement, après l’annonce d’une prise de participation dans un spécialiste des sols bétonnés finlandais. (AWP)