En Chine, la production industrielle et les ventes au détail ont progressé en mai à leur rythme le plus lent depuis février, sous l’effet de la faiblesse des demandes domestiques et étrangères. Ces données officielles publiées jeudi dernier accentuent la pression sur Pékin pour soutenir le rebond économique de la Chine.
La Banque centrale chinoise (PBoC) a alors décidé d’abaisser son taux de refinancement à 7 jours ainsi que le taux d’intérêt des prêts à moyen terme, pour la première fois en dix mois, de 10 points de bases, donnant un signe clair de sa position d’assouplissement. Alors que la faible croissance des crédits montre que la confiance s’affaiblit et renforce l’opinion qu’un soutien politique est nécessaire afin de maintenir la croissance.
Ainsi comme le démontrent les derniers indicateurs économiques, la reprise chinoise reste fragile et est conditionnée au soutien du gouvernement. L’économie est en effet plombée par le surendettement du secteur immobilier, une confiance des consommateurs qui s’érode et le ralentissement de l’économie mondiale. Davantage d’assouplissement devrait s’imposer d’ici à la fin de l’année, ce qui donnera une impulsion aux valeurs chinoises.