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Ipek Ozkardeskaya: «La BNS a voulu rester la maîtresse à bord»

La relève du taux de la BNS a surpris les marchés. Plus belliciste qu'à l’habitude, ce comportement est vu comme logique alors que le dollar se renforce dans un monde marqué par l’inflation et la crise de l’énergie.

"La BNS a tout intérêt à garder une crédibilité élevée. Elle devra joindre le geste à la parole", estime Ipek Ozkardeskaya.
KEYSTONE
"La BNS a tout intérêt à garder une crédibilité élevée. Elle devra joindre le geste à la parole", estime Ipek Ozkardeskaya.
16 juin 2022, 13h38
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La Banque nationale suisse (BNS) abandonne sa stratégie de combat du franc fort et s’attaque à un nouvel ennemi: l’inflation. L’institution a relevé, ce jeudi, son taux directeur à -0,25% pour éviter une accélération de la hausse des prix « à un plus large cercle de biens et services ». Cette frappe préventive a surpris la plupart des experts, qui pariaient sur un statu quo, en tout cas jusqu’à septembre. Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote, était l’une d’eux.

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