Les marchés actions ont légèrement consolidé la semaine passée. En effet, bien que les données macroéconomiques américaines aient été plus faibles que prévu, et de nature à soulager les intervenants face au ton ferme de la Réserve fédérale (Fed) lors de sa dernière réunion, la persistance des prix élevés du pétrole a pesé sur la tendance.
L’indice d’inflation des prix PCE s’est établi à 3,5% en rythme annuel pour août, en légère accélération donc par rapport à 3,4% le mois précédent, mais en excluant les produits alimentaires et l’énergie, il est passé de 4,3% à 3,9% d’un mois à l’autre.
Ralentissement de l’inflation dans la zone euro
En Europe, l’inflation allemande a fortement ralenti en septembre atteignant son plus bas niveau depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. L’indice des prix à la consommation a ainsi augmenté comme attendu de 4,5% sur le mois de septembre en glissement annuel, contre +6,1% en août. Hors énergie et alimentation, le taux d’inflation annuel de base s’établit à 4,6%. Si elle reste encore très éloignée de l’objectif de 2%, la trajectoire de l’inflation est plutôt rassurante.
Dans la zone euro l’inflation a donc ralenti en septembre, pour tomber à un plus bas de deux ans. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) ressort à 4,3% sur un an après 5,2% en août. En excluant les produits alimentaires non transformés et l’énergie, l’inflation a ralenti à 5,5% après 6,2% le mois dernier. Ces données pourraient conforter la Banque centrale européenne (BCE) et la convaincre d’avoir suffisamment relevé les taux afin de faire revenir l’inflation vers l’objectif de 2% en 2025.
Dans ce contexte, l’indice du S&P 500 finit la semaine en baisse de 0,74% alors que l’indice technologique du Nasdaq est resté stable à 0,06%. L’indice Stoxx 600 Europe, abandonne, quant à lui, 0,67%.