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A la Bourse suisse, l'indice SMI clôture dans le vert

L'indice vedette a gagné 0,23% à 10.400,93 points, plus haut à 10.410,81 points et plus bas à 10.289,70 points. Le SLI a perdu marginalement 0,01% à 1624,68 points et le SPI a gagné 0,15% à 13.624,30 points.

SIG Group (+2,4%) a terminé sur la plus haute marche du podium, devant Logitech (+2,2%), ainsi que Sandoz et le bon Lindt (chacun +1,9%).
SIG Group (+2,4%) a terminé sur la plus haute marche du podium, devant Logitech (+2,2%), ainsi que Sandoz et le bon Lindt (chacun +1,9%).
25 octobre 2023, 18h05
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La Bourse suisse a terminé en ordre dispersé mercredi. Après avoir passé la matinée et le début d'après-midi dans le rouge, le SMI est parvenu à redresser la barre, avant de rechuter jusqu'à un plus bas du jour sous les 10.300 points dans le sillage de l'ouverture négative à Wall Street, pour se reprendre, franchir la barre des 10.400 à son plus haut du jour et terminer à ce niveau.

Wall Street cédait du terrain en matinée, accueillant sans enthousiasme des résultats d'entreprises et s'inquiétant de voir l'économie continuer d'afficher une santé insolente, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale américaine à plus de fermeté.

Pour Patrick O'Hare, Wall Street est le théâtre d'un bras de fer entre opérateurs positionnés à la hausse et traders pariant sur une baisse.

Le SMI a gagné 0,23% à 10.400,93 points, plus haut à 10.410,81 points et plus bas à 10.289,70 points. Le SLI a perdu marginalement 0,01% à 1624,68 points et le SPI a gagné 0,15% à 13.624,30 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 15 ont progressé, 14 reculé et VAT Group a fini stable.

SIG Group (+2,4%) a terminé sur la plus haute marche du podium, devant Logitech (+2,2%), ainsi que Sandoz et le bon Lindt (chacun +1,9%).

Le fabricant d'emballages schaffhousois a effacé la mauvaise performance de la veille dans le sillage de la publication de ses résultats trimestriels. Il n'a pas souffert d'une réduction d'objectif de cours par Research Partners, qui a confirmé sa recommandation d'achat.

Le fabricant de périphériques informatiques valdo-californien a lui poursuivi sur la lancée positive de la veille, où il avait dévoilé ses résultats au deuxième trimestre de son exercice décalé. Ce mercredi, plusieurs analystes ont revu leur copie, relevant tous l'objectif de cours, avec des recommandations oscillant entre «sell» et «buy».

L'ancienne filiale de Novartis avait, elle, bu la tasse la veille après la publication de ses résultats intermédiaires, une première depuis son autonomisation et entrée en Bourse.

Les poids lourds Novartis (+0,8%) et Nestlé (+0,5%) ont soutenu l'indice, alors que Roche (bon +0,2%) est resté un peu en retrait.

Au lendemain des chiffres de Novartis, Société Générale a un peu abaissé l'objectif de cours, tout en confirmant «buy». L'analyste a salué la performance des récents lancements et la progression de la rentabilité. Il a aussi pris note des commentaires rassurants de la direction concernant le nouvel anticancéreux Pluvicto.

Côté perdants, Lonza (-4,8% à 315 francs) a fini lanterne rouge, derrière Kühne+Nagel (-4,6%) et Sika et Straumann (chacun -1,7%).

Jefferies et Berenberg ont massivement réduit leur objectif de cours du titre du sous-traitant pharma rhénan, de respectivement 570 à 400 francs, et de 570 à 390 francs et ont tous deux confirmé «buy». Pour l'analyste de Jefferies, Lonza va d'abord devoir se trouver un nouveau directeur général. Pour celui de Berenberg, la récente journée des investisseurs a entraîné une remise à zéro des attentes et le fait que Lonza n'ait réagi que tardivement à la détérioration de l'environnement d'affaires est manifestement dû aux turbulences provoquées par le récent départ du directeur général.

Kühne+Nagel a enregistré des résultats en fort repli au 3e trimestre, après avoir bénéficié d'une explosion des activités engendrée par la pandémie de coronavirus. Le groupe de Schindellegi ne s'est pas prononcé sur l'évolution des affaires pour le reste de l'année.

Sur le marché élargi, le producteur zougois de revêtements de sols, de colles et de courroies de transmission Forbo (-2,1%) a prévenu qu'il ne redressera pas la barre sur la seconde moitié d'année, contrairement aux espoirs formulés par sa direction au sortir d'un premier semestre morose.

Le spécialiste zurichois des pompes et équipements pour les industries chimiques Sulzer (-6,2%) a comptabilisé entre janvier et fin septembre pour 2,81 milliards de francs d'entrées de commandes. La demande a bondi de 18% sur les neuf premiers mois (hors effets de changes et de périmètre), mais la progression a ralenti à 5,4% au troisième trimestre.

Le fabricant zougois de compteurs électriques Landis+Gyr (+8,1%) a enregistré une nette progression des résultats pour son premier semestre décalé, clos fin septembre. Il a confirmé ses objectifs pour l'exercice en cours.

Le développeur genevois de logiciels bancaires Temenos (+4,2%) a fait état mardi soir de résultats en hausse pour le troisième trimestre. La direction a confirmé les objectifs à moyen terme, d'ici 2025. (AWP)