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«Le métier de développeur est fabuleux pour une femme»

[VIDEO] Le directeur d’Open Web Technology espère féminiser la profession de codeurs, dont le manque freine la croissance de sa société, explique-t-il dans «Be to B», l’émission réalisée par LFM TV et «L'Agefi».

À ceux qui rêve de devenir Elon Musk, Frédéric Weill rappelle que le créateur de SpaceX et de Tesla, «à la base, était un bon développeur».
À ceux qui rêve de devenir Elon Musk, Frédéric Weill rappelle que le créateur de SpaceX et de Tesla, «à la base, était un bon développeur».
28 mars 2022, 18h15
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Invité de «Be to B», l’émission réalisée par LFM TV et «L'Agefi», le directeur d’Open Web Technology avoue lutter pour recruter des talents

L’invité: Frédéric Weill

Son entreprise: Open Web Technology

Sa fonction: CEO

🔴 Contrôlé à 50% depuis 2016 par Swisscom, Open Web Technology (OpenWT) emploie aujourd’hui 200 personnes. La société fondée, et toujours dirigée par Frédéric Weill, aide les entreprises et certaines administrations à numériser leurs services. Elle vise chaque année une croissance entre 20 et 25% de ses affaires, explique le CEO. Une croissance limitée principalement par les difficultés de recrutement qu’elle rencontre.

Actuellement, OpenWT affiche 41 postes vacants sur son site internet. Tous ne sont pas de nouveaux emplois tirés par la croissance de l’entreprise. «D’abord, garder 200 personnes dans notre industrie, c’est compliqué, observe Frédéric Weill. On en perd à peu près 25% par an. Il faut donc déjà remplacer les 50 personnes qui nous quittent chaque année». Cependant, ces employés «ne partent pas parce qu’ils ne sont pas contents», assure le CEO. Nombre de développeurs, une fois formés et expérimentés sont débauchés par des grands groupes, constate-t-il, «souvent les grosses boîtes américaines recrutent à des niveaux de salaires qui ne sont pas obligatoirement ceux que nous pouvons payer».

🔴 Le manque de développeurs formés en Suisse pose une autre contrainte, poursuit Frédéric Weill, lui-même diplômé de l’EPFZ. Raison pour laquelle son entreprise soutien l’Ecole 42, ce centre de formation alternatif qui permet à des personnes extérieures à ce secteur d’apprendre le code. En particulier, «le métier de développeur est fabuleux pour une femme, pour une maman, pour une personne qui travaille à temps partiel, soutient celui qui souhaite féminiser la profession. L’Ecole 42 peut aider ces gens-là à accéder à ce métier.»

Par ailleurs, à ceux qui rêvent de devenir Elon Musk, Frédéric Weill rappelle que le créateur de SpaceX et de Tesla, «à la base, était un bon développeur».

🔴 OpenWT a annoncé la semaine dernière un partenariat avec le Centre suisse d'électronique et de microtechnique de Neuchâtel. Début mars, elle a aussi ouvert un bureau à Berne, qui vient compléter une présence à Genève, Lausanne, Zurich et Bâle. La société dirigée par Frédéric Weill, qui ne publie aucun chiffre financier, emploie aussi une cinquantaine de personnes au Vietnam.

🔴Rendez-vous vidéo 

Chaque semaine, «Be to B» reçoit une personnalité de l’économie romande. Animée par Vincent Magni, de LFM TV, et Frédéric Lelièvre, de L’Agefi, cette émission de 26 minutes s’intéresse à son entreprise, aux défis qu’elle se lance, et ce qui, sur un plan plus personnel, la fait avancer. Disponible sur la chaîne YouTube de L'Agefi, elle est diffusée le lundi à 18h15 et le dimanche à 10H sur LFM TV, le mercredi à 19H05 et le vendredi à 20H20 sur ONE TV.