Meyer Burger, qui est en pleine restructuration, n'est pas parvenu à améliorer sa rentabilité au premier semestre. Mais le groupe, dont la mue vise à le faire devenir un producteur de modules et cellules solaires, signale un carnet de commandes remplis jusqu'à la fin de l'année.
Le chiffre d'affaires du groupe bernois a chuté de 64,7% à 18 millions de francs par comparaison avec les six premiers mois de 2020, selon un communiqué paru jeudi. La perte opérationnelle s'est creusée, s'établissant à 30,9 millions, contre une perte de 27,5 millions douze mois plus tôt, tandis que la perte nette s'est plus ou moins stabilisée, à 37,2 millions, contre -38,6 millions au premier semestre 2020. Tous ces chiffres sont décevants pas rapport aux attentes des analystes.
Néanmoins l'entreprise thounoise a un carnet de commandes bien rempli en provenance des Etats-Unis et de l'Europe jusqu'à la fin de l'année, avec les premiers projets dans le domaine des centrales solaires et des grandes toitures industrielles qui ont été remportés. La direction se veut confiante pour l'avenir mais ne livre aucune prévision chiffrée. (AWP)